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Le Dahlia Noir

couverture de l'album Le Dahlia Noir

Éditeur : Casterman

Scénario : James Ellroy, MatzDessin : Miles Hyman

Artiste cinéma : David Fincher

Collection : Rivages/Casterman/Noir

Genres : Polar / Thriller

Public : À partir de 16 ans

Prix : 30.00€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
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Le synopsis du comics Le Dahlia Noir

Los Angeles Police Department, 1946. Dwight « Bucky » Bleichert fête son premier jour aux Mandats, le prestigieux service où rêvent de travailler la plupart des flics de la Cité des Anges. Il fera équipe avec Leland « Lee » Blanchard, un collègue qui comme lui a été boxeur, et qu'il a déjà affronté sur un ring. Malgré les nondits entre eux, les deux hommes sympathisent. Ils ne savent pas encore qu'ils vont enquêter ensemble sur un crime qui va à la fois les rapprocher et bouleverser leurs existences : la mort atroce d'une jeune femme, Elizabeth « Betty » Short, surnommée le Dahlia Noir, dont on retrouve le corps mutilé dans un terrain vague, en janvier 1947...
Ainsi débute l'un des plus fameux romans noirs de la littérature américaine des dernières décennies, à la fois polar haletant et portrait saisissant de Los Angeles, dans toute sa fascination trouble : Le Dahlia noir, de James Elroy. C'est le plus francophile des dessinateurs...

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La critique ZOO sur l'album Le Dahlia Noir

Elisabeth Short est retrouvée coupée en deux. Une fin pas marrante pour celle que la presse de Los Angeles va surnommer Le Dahlia Noir. Deux flics, obsédés par ce meurtre, vont tenter de coincer le tueur. Au risque de se perdre eux-mêmes. Une adaptation en finesse et noire à souhait.

Elisabeth Short se voyait en haut de l’affiche. Vedette, elle le devient mais pas comme elle l’aurait voulue. Victime d’un crime atroce, elle est défigurée, éviscérée. Les deux flics sur le coup, Lee et Blanchard, unis comme les doigts de la main, n’ont pas l’ombre d’une piste. Ils ont par contre en commun un passé de boxeurs, un sauf-conduit pour entrer à la Criminelle où règnent magouilles et compromis. Quand Lee tombe sur le sosie du Dahlia Noir, les embrouilles commencent pour lui, rythmées par la femme de son copain Blanchard dont il devient l’amant.


Le Dalhia Noir est basé sur des faits réels. Ce célèbre polar de James Ellroy a remarquablement été mis en scène par De Palma. Matz, scénariste du Tueur, associé à David Fincher pour le scénario de l’adaptation en BD, a relevé un défi de taille. Les références que le lecteur pouvait faire au bouquin comme au film risquaient de brouiller les pistes. L’écriture est au contraire solidement construite.

Même risque pour le dessinateur Miles Hyman qui a apporté une vision graphique originale. Voix off en cartouches, fusain clair, jeu d’ombres, du noir face au sépia, le trio a créé une ambiance forte. Le polar classique flirte avec l’angoisse, la psychologie complexe de héros perturbés par un système et un mystère qui les dépasse.

Ce Dahlia Noir tout en nuances se lit d’une traite. Il faut apprécier le travail très fignolé, haut de gamme, de Hyman, ne pas hésiter à revenir en arrière, pour découvrir un détail subtil passé trop vite.


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