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Yojimbot - T1 : Silence métallique

couverture de l'album Silence métallique

Série : YojimbotTome : 1/3Éditeur : Dargaud

Scénario : Sylvain ReposDessin : Sylvain ReposColoriste : Noiry

Genres : Science-Fiction

Public : À partir de 12 ans

Prix : 16.50€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    3.5

    Dessin

    4.5
  • Lecteurs
    note lecteurs4.0
    1 note pour 0 critique

Le synopsis de l'album Silence métallique

Japon, 2241. Suite à la "3e crise de l'homme" , la surface de la Terre est devenue inhabitable pour l'être humain. Parmi les ruines, ne restent que des robots. Mais l'un d'eux (un Yojimbot, robot samouraï) tombe inopinément sur Hiro, un jeune garçon, et son père qui cherchent à échapper à une troupe armée. Le Yojimbot se défait de l'escouade et sauve l'enfant. Il va vite comprendre que, de la survie d'Hiro, dépend le sort de l'humanité...


La critique ZOO sur l'album Silence métallique

Dans un monde post-apocalyptique envahi par les plantes, des robots samouraïs se battent pour protéger coûte que coûte un jeune garçon. Une aventure mêlant combat à l’épée et poésie d’une civilisation déclinante.

Sous une pluie battante, deux robots en kimono se font face, leurs katanas à la main, leurs lames s’entrechoquent… Puis ils s’arrêtent brusquement, se saluent et continuent leur chemin. Merci d’avoir assisté au spectacle des robots samouraï du parc sur le Japon féodal!

Dans ce parc à thème en décrépitude uniquement peuplé de robots, deux humains sont en fuite: Hiro et son père. Pris en embuscade par des militaires, le jeune Hiro assiste à la mort de son père. Le garçon survit miraculeusement grâce à l’intervention du robot Sheru. La machine le prend sous son aile. Il le protège de tous ses assaillants qui essayent de le retrouver… 

Sur les ruines de l'humanité, il ne reste que des robots

Sur les ruines de l'humanité, il ne reste que des robots 
© Dargaud

Yojimbot nous montre que parfois, ce n’est pas l’intrigue principale qui est la plus importante: ici, c’est le voyage! On est directement embarqué par les couleurs soignées des décors originaux. L’inspiration japonaise crée une très belle atmosphère poétique où des Toriis (arches japonaises) moussus côtoient des robots rouillés. 

 la survie d'Hiro, dépend le sort de l'humanité....

La survie d'Hiro, dépend le sort de l'humanité.... 
© Dargaud

D’ailleurs, parlons des robots! C’est eux qui portent très clairement la BD. À la fois drôles et décalés, chacun avec son propre caractère, ils nous touchent. Bien que ce soit des robots, ils nous semblent bien plus humains que les vrais humains du récit!  On aurait presque envie de les voir uniquement eux. 

Effectivement, les humains sont ici les antagonistes (sauf Hiro). Tout est mis en avant pour nous répugner, que ce soit leur bave ou leur violence. Violence assez crue, cela jure avec le reste. Après, si vous aimez les giclés de sang, il y a de quoi vous contenter. Les scènes d’action sont très belles mais parfois peu lisibles. Ce n’est pas si dérangeant, si comme moi, vous vous contentez d’explosions graphiques.


La bande annonce sur l'album Silence métallique

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