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Journal d'une invasion - Les cahiers Ukrainiens

couverture de l'album Journal d'une invasion  - Les cahiers Ukrainiens

Éditeur : Futuropolis

Scénario : IgortTraducteur : Laurent Lombard

Collection : Albums

Prix : 24.00€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    3.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis de l'album Journal d'une invasion - Les cahiers Ukrainiens

Igort a vécu en Ukraine, la famille de son épouse y vit toujours. Après avoir raconté les racines de ce conflit dans Les Cahiers ukrainiens et Les Cahiers russes, il revient sur ce sujet pour donner une voix à ceux que généralement on entend peu : les gens ordinaires qui vivent et subissent les conséquences d'une guerre insensée et brutale. Un récit écrit en temps réel qui témoigne de l'horreur : une vie sous les bombardements, dans les villes assiégées... et puis la résistance, la détermination d'un peuple qui souffre mais ne cède pas. Un livre bouleversant et essentiel dont l'espoir, la désillusion, la fierté et la solidarité construisent la structure dramatique.


Des gens qui vivaient une existence normale

24 février 2022. Vladimir Poutine décide l’invasion de l’Ukraine. Le premier jour d’une guerre que l’on n’a pas voulu voir. Le premier jour d’une guerre fratricide, abjecte, cruelle. Les témoignages glaçants d’un peuple qui résiste.

Igort relate les cent premiers jours de la guerre en Ukraine, s’appuyant sur les témoignages d’amis, de connaissances et de sa famille restée sur place. Il donne vie à leurs appels téléphoniques.

Les cahiers ukrainiens – Journal d’une invasion nous montre une guerre dont on voit des images en haute résolution, dont on entend les explosions à la télévision mais dont on ignore les trajectoires individuelles : Anton le conducteur de train, Irina et sa fille, la babouchka Emilia...

Journal d'une invasion - Les cahiers Ukrainiens

Journal d'une invasion - Les cahiers Ukrainiens
© Futuropolis, 2023

Des civils utilisés comme otage, comme moyen de chantage

Du point de vue ukrainien, la guerre n’a pas commencé en février 2022, mais huit ans plus tôt, avec l’annexion de la Crimée. Igort recontextualise le conflit et analyse les motivations russes fondées sur les délires néofascistes d’Aleksander Douguine. Il alterne page de carnet, avec de fines lignes d’écriture, et page de dessin, avec des portraits et des cartes. Son trait est sombre.

Marioupol, Boutcha, Irpin. Les morts, les viols, les pillages, les déportations, les privations et les couvre-feux. « Sans eau ni nourriture, sans gaz ni électricité, forcés de faire fondre la neige ou d’aller chercher l’eau des radiateurs pour étancher leur soif ». 

« La guerre a commencé, le printemps tarde à venir ». On est bientôt en mars, la guerre continue. Le printemps tarde à venir.

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