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L'été de mes 17 ans

Le synopsis de l'album L'été de mes 17 ans

L'été de tous les possibles, celui de la fin du lycée et du début de la vie d'adulte, raconté par 14 auteurs qui se souviennent de leurs 17 ans.


La critique ZOO sur l'album L'été de mes 17 ans

Avec un mix d’humour et d’émotion, les 14 auteurs réussissent le pari d’un album collectif varié mais cohérent, évitant la redite comme le patchwork indigeste. Si certains brillent davantage, aucun n’est indigne d’être ici. Bon casting.

Si les albums collectifs sont parfois diversement inspirés, celui-ci nous offre un beau feu d’artifices de souvenirs du dernier été avant le passage à l’âge adulte. Ces histoires de 7 dessinatrices et 7 dessinateurs (parité respectée) ont été prépubliées dans Phosphore.

L'Été de mes 17 ans

L'été de mes 17 ans, 2023
© Bayard Graphic, 2023

L’excellent Bouzard ouvre le bal avec une histoire plutôt saignante, puisqu’il avait travaillé l’été dans un abattoir. Texte et dessins au top. Puis Lisa Mandel nous offre un récit introspectif, nous révélant le contenu de son journal intime d’alors. Jul nous raconte un savoureux périple en Grèce avec ses potes avant de laisser la place sans transition à Alix Carin qui se demandait à 17 ans ce qu’elle allait devenir. Retour au voyage avec Lewis Trondheim qui partit avec un pote en direction du cercle polaire.

Donc les filles font de l’introspection alors que les garçons préfèrent rester en surface ? Pas si binaire, puisque Trondheim nous amène en fait à comprendre le choix de son pseudonyme. Et juste après, Lucile Gomez nous parle de ses dernières grandes vacances avant son intégration à Normal Sup pour mieux insister sur l’importance d’avoir confiance en soi. Claire Fauvel est aussi sur le thème de l’école qu’elle intégrera à la rentrée, traité sur le registre de l’émotion (retenue).

L'été de mes 17 ans

L'été de mes 17 ans
© Bayard Graphic, 2023

Les autres auteurs poursuivent sur la voie des histoires d’amour réussies (Kim Consigny), envahissantes (Guillaume Long) ou fantasmées (Fabrice Erre, toujours bon). On compatit pour les vacances de Leslie Plée, pourries, et celles d’Elisa Marraudino, émouvantes. Mention spéciale pour Rudy Spiessert avec un thème plus original porté par son style très graphique : le service militaire. L’album se conclut comme il a commencé avec un job d’été, celui de Pochep et son humour acide.

Un tour d’horizon réussi car la variété des styles et des histoires forme un tout harmonieux, comme une grosse salade composée… estivale.


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