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L'arc-en-Cieliste

couverture de l'album L'arc-en-Cieliste

Éditeur : Dargaud

Auteur :

Genres : Aventure

Prix : 18.00€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album L'arc-en-Cieliste

Printemps 1666, la peste sévit à Londres. A quelques centaines de lieues dans un village de la campagne anglaise, un jeune lord désargenté, Hayden Springworth, est fasciné par un phénomène météorologique jusqu'alors inexpliqué : les arcs-en-ciel. Hayden part à l'aventure dès qu'il en aperçoit un car Poppy, sa vieille nourrice irlandaise, lui a assuré que de monstrueux lutins, les Leprechaun, cachent des chaudrons remplis d'or au pied de ces arcs colorés. Cette vision empreinte de légende et de magie va se confronter à la réalité quand Hayden fait la connaissance d'Isaac Newton, qui lui expose ses travaux en cours sur la lumière. Bientôt, la rigueur scientifique balaye toutes les peurs de l'adolescent et alimente sa soif de connaissance. Envoyé dans le Béarn pour devenir maître-frappeur de monnaie, comme son père avant lui, Hayden est bien décidé à continuer ses recherches pour découvrir le secret des arcs-en-ciel avant Newton. Mais sa rencontre avec une...

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La critique ZOO sur l'album L'arc-en-Cieliste

L’Arc-en-Cieliste est une fable légère en apparence, mais très pensée. L’album marque par une réalisation aux couleurs étonnantes, travaillées, harmonieuses : celles de l’arc-en-ciel. L’enthousiasme des auteurs est communicatif !

Cédric Mayen (également scénariste de la bonne surprise Poltron Minet dessinée par l’excellent Madd) a imaginé un récit qui a un côté initiatique : l’histoire de Lord Hayden Springworth, un jeune homme pas encore vraiment sorti de l’enfance, vivant dans la quiétude pluvieuse de la campagne britannique. Nourri par les histoires de sa vieille nourrice irlandaise, il espère découvrir le secret des arcs-en-ciel car il est convaincu de trouver enfoui à leur pied un trésor. La rencontre de Hayden avec Isaac Newton va l’aider à commencer à mûrir. C’est désormais la science qui le fait rêver. Il seconde ce scientifique fantasque dans sa quête de compréhension de la formation d’un arc-en-ciel. Leur duo contrasté est amusant, mais il n’est exploité que le temps de quelques pages.

L’arc-en-Cieliste

L’Arc-en-Cieliste © Dargaud, 2023

En effet, nouvelle étape dans la vie de Hayden : il doit remplacer son père, désormais invalide, comme espion en France, loin du cocon familial. Finis les arcs-en-ciel ? Que nenni. Hayden a du ressort et s’il s’acquitte de sa mission, il se débrouille pour apprendre l’occitan et s’installer dans un village, afin de retrouver sa liberté. Mayen fait alors bifurquer le récit vers le conte fantastique, Hayden faisant la connaissance d’une jeune femme qui vit sous une pluie permanente et peut déclencher des tempêtes. Il s’agit aussi d’une nouvelle quête pour notre héros : celle de l’amour.

Roberto Ricci a réalisé le storyboard de cette histoire, dessinée et mise en couleur par Laura Iorio, aboutissant à un résultat très inspiré. Graphiquement, on n’est pas très loin de l’univers du cinéma d’animation. Ricci a soufflé l’idée au scénariste de découper l’album en sept séquences, chacune dominée par une teinte de l’arc-en-ciel. Les palettes choisies par Laura Iorio sont assez bluffantes. La couverture, d’emblée, donne envie.

Ce récit alerte et poétique ne se prend pas pour autant au sérieux. Il donne à sourire. Merci !

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