ZOO
couverture de l'album L'Humanité invisible

Série : Les Futurs de Liu CixinTome : 13/15Éditeur : Delcourt

Auteur : Coloriste : Pan ZhimingTraducteur : Nicolas Giovanetti

Collection : Néopolis

Genres : Science-Fiction

Public : À partir de 12 ans

Prix : 17.95€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    3.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album L'Humanité invisible

Depuis la confirmation d'un terrible flash d'énergie solaire, des dizaines de navettes spatiales avaient embarqué le maximum d'espèces terrestres, parties en quête d'un astre habitable. Notre unique et dernière solution pour perpétuer la vie. Et aujourd'hui, le Précurseur revenait enfin, seul survivant, après des années-lumière d'exploration. Dans quel état allait-il retrouver la Terre ?


La critique ZOO sur l'album L'Humanité invisible

La surface de la Terre a été ravagée par un cataclysme qui avait heureusement été prévu. 25 000 ans après, un astronaute revient sur Terre pour découvrir une micro-humanité. Un dessin plaisant au service d’un récit sans aspérités.

Que va découvrir sur Terre le survivant d’un équipage d’astronautes parti explorer l’univers ? Leur mission était de trouver une planète offrant des conditions de vie favorables. Échec pointé. 23 ans se sont écoulés en apparence pour le dernier homme… mais 25 000 années pour la Terre.

Le dessin de Liu Wei permet d'accéder très facilement à l’histoire qu’il a lui-même adaptée d’une nouvelle de Liu Cixin. Comme souvent, l’écrivain chinois a mêlé phénomènes naturels et conséquences de l’incurie humaine. Ici, un énorme flash solaire est à l’origine de la destruction de toute vie sur Terre, ou presque. Mais « l’Archonte suprême du Gouvernement terrestre unifié » (la plus jolie Archonte de l’Histoire !) rappelle à notre survivant que les humains n’ont besoin que d’eux-mêmes pour mener la Terre à sa perte…

Les futurs de Liu Cixin - Tome 13, L’Humanité invisible

Les Futurs de Liu Cixin - Tome 13, L’Humanité invisible © Delcourt, 2023

Donc, une certaine forme d’humanité a survécu. L’Archonte nous explique sa genèse, sa vie actuelle. Sans déflorer le suspense, ce monde en apparence heureux semble un brin superficiel… Le dessinateur le laisse entendre par un dessin simplifié, très shôjo, présentant des personnages toujours enthousiastes, si ce n’est puérils. Mais l’Homme peut-il avancer sans sa part d’ombre ? Le sujet est traité… dans les dialogues. C’est d’ailleurs là où cet album est un peu court, prisonnier du texte d’origine de Cixin. On aurait aimé davantage de contrastes, de saillances. Faisons le parallèle avec La Machine à explorer le temps de H.G. Wells où le héros se retrouve propulsé en l’an 800 000 et quelque : il y fait la connaissance des joyeux et infantiles Eloïs… avant de découvrir l’existence des effrayants Morlocks, qui vivent sous terre. Dans L’Humanité invisible, on cherche en vain leur équivalent…

Le résultat est une sensation de linéarité nous laissant glisser en surface. À la saveur agréable, on réfléchit un peu, puis on passe à autre chose. Deviendrions-nous des Eloïs ?

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