Retrouvez les célèbres faucheurs d'âmes dans une nouvelle édition Perfect pour le plus grand plaisir des fans de la licence ! Les élèves de Shibusen, l'école des faucheurs d'âme, sont à la poursuite d'un redoutable fugitif dont l'évasion a été orchestrée par Medusa. L'occasion pour Maka, Soul, BlackStar et Tsubaki de montrer de quoi ils sont capables. Seront-ils aussi doués pour l'examen écrit que va leur faire subir le docteur Stein ? Rien n'est moins sûr ?
Soul Eater (Perfect Edition) - T3 : Perfect Edition
Maiko_O, Atsushi Ohkubo, Fabien Vautrin
Série : Soul Eater (Perfect Edition)Tome : 3/4Éditeur : Kurokawa
Scénario : Atsushi OhkuboDessin : Atsushi OhkuboAuteur : Atsushi OhkuboTraducteur : Maiko_O, Fabien Vautrin
Genres : Manga, Shonen
Public : À partir de 12 ans
Prix : 11.95€
- ZOO4.0
Scénario
4.0Dessin
4.0 - Lecteurs0 critique
Le synopsis du manga Perfect Edition
Le manga, un travail d'équipe crucial
Soul Eater parait à nouveau, dans un grand format qui lui confère une nouvelle portée stylistique. En marge sort Gachiakuta de Kei Urana chez Pika.
Quel rapport ? Kei Urana, en plus d’avoir été complimentée officiellement par Atsushi Okubo, auteur de Soul Eater et Fire Force, l’a accompagné tout au long de ces deux séries. La dorénavant autrice fût en effet précédemment son assistante. Kei Urana atteint ainsi le dernier stade de sa mue professionnelle et reprendra le cycle de transmission du savoir artisan en chapeautant de nouveaux assistant.e.s à son tour. En effet, un ou une mangaka ne travaille que très rarement seul·e, s’entourant souvent d’une équipe restreinte de petites mains qui se partagent les finitions et les détails des planches à rendre. Le ou la mangaka se concentre habituellement sur le scénario, la composition des planches et les personnages principaux. Aux assistant·e·s de dessiner ensuite les décors (incluant parfois jusqu’aux personnages secondaires) et de rajouter les trames qui forment ombres, mouvements et textures.
Soul Eater Perfect, tome 1© Atsushi Ohkubo / SQUARE ENIX
Les artisans de l’ombre
Fanart de Soul Eater, manga sur lequel
Kei Urana a assisté Atsushi Okubo
© 裏那圭-KEI URANA-, 2021
Certains auteurs ou autrices travaillent avec un minimum vital d’assistant·e·s (Rumiko Takahashi, notamment), tandis que d’autres sont à la tête de véritables petites armées. Akiko Higashimura et son rythme de parution effréné nécessitent par exemple pas moins de 10 assistant·e·s là où la norme tourne autour de 3. Leur labeur est difficile et ingrat, souvent non reconnu ni par les éditeurs ni par les lecteur.ice.s mais être assistant·e n’est généralement pas une fin en soi. L’assistant·e œuvre en effet pour sa propre édification et, à travers une relation de maître à élève, profite de l’indispensable relation symbiotique ainsi formée pour accroître son propre perfectionnement par capillarité, par osmose, par une perméabilité officielle et acceptée.
Être né (artistiquement) quelque part
Kentaro Miura (Berserk) a travaillé sur Ippo aux côtés de George Morikawa. Tetsuya Endo (Spy x Family) a travaillé avec Tatsuki Fujimoto sur Fire Punch. Yoshiki Tonogai (Judge, Doubt…) a participé aux débuts de Soul Eater. Atsushi Okubo lui-même a appris auprès de Rando Ayamine (Get Backers). S’il existe bel et bien des carrières d'assistants et des cercles de travail concentrés sur cette fonction, l’objectif reste principalement de faire ses armes puis de quitter le giron du bienveillant auteur-instructeur pour voler de ses propres ailes. L’oisillon doit quitter son nid une fois son savoir acquis et renforcera au passage un microcosme artistique captivant qui favorise un apprentissage de terrain riche en sapience.