ZOO

Inexistences

couverture de l'album Inexistences

Éditeur : Soleil

Dessin : Christophe BecAuteur : Coloriste : Sébastien Gérard

Préface : Numa Sadoul

Collection : Fantastique

Genres : Science-Fiction

Prix : 29.95€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    2.5

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Inexistences

Dans les montagnes perdues, tout n'est que désolation. Les survivants errent dans un paysage désolé où ne subsistent que des ruines prises dans les glaces. De grands cataclysmes ont soumis la planète à d'interminables hivers. Il existerait pourtant un sanctuaire où vivrait un enfant bleu, qui aurait conservé la mémoire des temps anciens. Une légende que va tenter de vérifier le sniper nommé Sol.


La critique ZOO sur l'album Inexistences

Après les guerres, les hivers nucléaires et l’extinction de la faune et de la flore, que restera-t-il à sauver pour l’humanité ? Après l’apocalypse vient forcément l’heure du bilan, accompagnant la longue et lente agonie d’une humanité qui a tout perdu.

Le sujet n’est pas nouveau pour l’auteur : après la trilogie Sanctuaire (parue entre 2001 et 2004) et la longue série Prométhée (toujours en cours depuis 2008), Christophe Bec livre avec Inexistences une œuvre graphique plus en accord avec l’ère du temps. Ici, point question d’invasion alien ou de créatures lovecraftiennes… non, juste un lendemain de désastre écologique et de guerres nucléaires.

Pourtant, l’univers de Christophe Bec est bien là : des militaires dans un monde apocalyptique et confrontés à un élément fantastique… un enfant bleu qui semble avoir accumulé toute la mémoire des temps anciens. Inexistences
est surtout un récit graphique, une plongée dans un monde enneigé, mort et mélancolique. Il ne reste rien, sinon le vide laissé par ce qui existait autrefois : la vie, les animaux, les plantes, les poissons, les déserts, les forêts… l’Homme est désormais seul pour affronter sa propre culpabilité. Une culpabilité qui se mesure à la taille des ruines qu’il observe. Une culpabilité démesurée.

Inexistences

Inexistences © Soleil, 2024

Et la démesure, Christophe Bec la maîtrise à la perfection. Le grand format de l’album rend pleinement justice à la taille des environnements illustrés. Montagnes et ruines d’un funeste futur toisent les hommes dans un silence hivernal. On reprocherait presque à l’auteur d’avoir mis du texte tant l’album pourrait très bien s’en passer. La très grande qualité du dessin suffit amplement. L’album a bien un héros, mais qui sert surtout de prétexte au voyage et à l’exploration. Comme si Chrisophe Bec avait toujours besoin d’un personnage pour personnifier ses questionnements… là où son graphisme suffit pleinement. C’est d’autant plus flagrant lorsque le texte consiste à paraphraser le dessin.

Comme l’écrivain américain Glen Cook l’avait écrit dans les Annales de la Compagnie Noire
: « Les soldats vivent. Et se demandent pourquoi. »



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