Printemps 1633. Dans la France de Louis XIII et de Richelieu, la magie noire et l'alchimie sont puissantes et craintes. Tandis que de mystérieuses factions continuent de s'affronter selon les lois du Zodiaque du Diable, le Roi-des-Tombes étend son règne sur Paris en écrasant la truanderie locale. Contre ce puissant nécromant, se dresse un nouveau Gueule-de-cuir, déterminé mais encore ignorant d’enjeux qui pourraient le briser.

Gueule de cuir - T2 : /3 - La Veuve
Série : Gueule de cuirTome : 2/3Éditeur : Drakoo
Dessin : Stéphane CrétyAuteur : Pierre Pevel
Collection : DRAK.FANTASY
Genres : Fantastique, Historique
Public : À partir de 16 ans
Prix : 15.90€
- ZOO
4.0
Scénario
3.5
Dessin
4.0

- Lecteurs0 critique
Le synopsis de l'album /3 - La Veuve
La critique ZOO sur l'album /3 - La Veuve
L’ancêtre de Batman vivait à Paris, sous Richelieu ! C’est du moins ce que l’on pourrait conclure à la lecture de cette série classique et visuellement spectaculaire mêlant magie noire et histoire de cape et d’épée en costume.
La sarne est en train d’envahir Paris et fait des ravages ! Cette substance créée par un alchimiste rend plus fort, fait ignorer la peur et la douleur, mais condamne ses usagers à la dépendance, et à terme à la mort. Le Roi des Tombes serait à l’origine de ce fléau. A la tête d’une bande de truands, il devient plus fort chaque jour en assassinant les uns après les autres les chefs des factions rivales. Richelieu est donc d’autant plus motivé pour l’éliminer. Le Cardinal a (peut-être) comme alliés la Veuve, elle-même cheffe de faction aux motivations troubles, et Gueule-de-Cuir, ancien bretteur devenu « super-héros » malgré lui. Ce dernier a pour mission de trouver l’alchimiste qui fabrique la sarne.

Gueule de cuir Vol. 02/3 © Darkoo
Comme dans le tome 1, on retrouve ce mélange de gothique (tendance Batman) et d’aventures de cape et d’épée assez référencées. Le lecteur s’y retrouve facilement entre alliances et doubles-jeux des personnages. Le scénario de Pierre Pevel brasse les genres mais reste classique. Jean-Philippe Gagnière, l’homme sous le masque de Gueule-de-cuir, est finalement moins marquant que l’Ancien (qui fut l’Epéiste masqué avant lui) ou que la Veuve dont l’un des secrets est une apparence… changeante.
Ce qui impressionne surtout, à la lecture de ce récit, est le dessin de Stéphane Créty. L’investissement du dessinateur est spectaculaire, aussi bien pour représenter le Paris « d’en haut » que celui « d’en bas » : il représente de manière saisissante Gueule-de-Cuir bondissant de toit en toit ou évoluant dans les bas-fonds dans lesquels règne la lie de la société. Créty n’est pas avare dans les décors. Les scènes se passent souvent la nuit ou en fin de journée, quand les ombres s’allongent, scènes au rendu très graphique. Les couleurs de Jérôme Maffre donnent des teintes inquiétantes, en phase avec les ambiances.
Rendez-vous dans le dernier tome pour éclaircir les zones d’ombre laissées par les auteurs.
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