Il est le dernier humain de l'univers, sa valeur est inestimable. Que la chasse commence ! L'humanité a disparu. Il est le dernier Homme survivant. Prisonnier d'un sarcophage échoué sur une planète de glace, il revient à la vie. Mais il n'a plus aucun repère car tout ce qui faisait son monde a disparu. Désormais, seul représentant de son espèce, il devient une marchandise à la valeur inestimable. Traqué par tout ce que l'univers compte de chasseurs de prime, il va devoir se battre, s'enfuir sans jamais renoncer dans un seul but : survivre. Action, gunfights lasers et résilience ! Suivez la traque épique à travers l’espace d’un vieux capitaine fatigué.

Traqué dans l'espace

Éditeur : Aventuriers d'ailleurs
Scénario : Michael PARKDessin : Chris BALDIE
Prix : 26.90€
- ZOO
3.5
Scénario
4.0
Dessin
3.0
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Le synopsis de l'album Traqué dans l'espace
Pour l’honneur d’un capitaine

Chris Baldie est un dessinateur écossais qui autoédite ses comics. Bamboo a eu la bonne idée de nous le faire découvrir via sa collection Aventuriers d’Ailleurs. Il faut dire que ce gros album (qui regroupe six fascicules) fait vraiment écho à ce nom.
Après une mission spatiale qui a mal tourné, Le « capitaine de l’espace » devient un Hibernatus interstellaire, sa capsule de survie étant plongée plus de 100 ans dans la glace, sur la planète Foran 4. Quand il est retrouvé et réveillé, sa valeur n’a pas de prix : il est le dernier être humain vivant et son sang est convoité à des fins mystérieuses. Il attire à ses trousses des chasseurs de primes, notamment la redoutable Katzani.

Il est le dernier humain de l'univers, sa valeur est inestimable. Que la chasse commence ! © Traqué dans l'espace - Aventuriers d'ailleurs
Chris Baldie est amateur de Buster Keaton auquel il rend hommage dans un autre de ses titres. Son goût du burlesque est visible ici, avec un récit basé sur une course-poursuite riche en péripéties, un peu comme les premiers Tintin.
L’auteur, aidé par Michael Park au scénario, a le temps en 240 pages de donner de l’épaisseur à ses personnages et l’émotion finit par trouver sa place. Car burlesque ne rime pas avec grotesque. Chacun cherche le sens de sa vie. Le capitaine de l'espace vit avec un sentiment de culpabilité à l'égard de son épouse à qui il n'a pas pu tenir sa promesse de revenir. On rejoint également certains archétypes du western (comme dans Star Wars).
Quant au dessin, il est cartoonesque ou du moins humoristique. L'auteur progresse graphiquement au cours du récit. Un style faussement naïf qu'il qualifie lui-même de "géométrique" (mais c'est très relatif).
Est-ce un comics ou une BD ? Certes, Baldie est anglo-saxon, mais du fait de ses multiples références, le lecteur ne se posera pas de questions et lira avec plaisir cette histoire.
