Ommegang 1930 : une plongée palpitante dans une période charnière de l’histoire belge, entre mystère, traditions et complots. Bruxelles, 1930. Après 145 ans d’absence, des passionnés s’efforcent de ressusciter la parade de l’Ommegang, symbole de l’histoire belge. Mais alors que les derniers préparatifs battent leur plein, un participant est assassiné d’un carreau d’arbalète en pleine répétition. Stan Stanislas, journaliste au Patriote belge, s’empare immédiatement de l’affaire. Tandis qu’il tente d’élucider le meurtre, les sabotages se multiplient. Il devient progressivement clair qu’un groupe de conspirateurs cherche à perturber l’Ommegang, et qui sait, peut-être même à déstabiliser la Belgique. Qui tire les ficelles de ce complot ? Pourquoi cette innocente célébration historique déclenche-t-elle une telle violence ? Stan et ses amis vont devoir affronter une menace sournoise dont l’objectif pourrait être bien plus...

Ommegang 1930

Éditeur : Editions Anspach
Scénario : Patrick WeberDessin : Thomas Liera
Prix : 16.00€
- ZOO
4.0
Scénario
4.0
Dessin
4.0
- Lecteurs
4.0
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Le synopsis de l'album Ommegang 1930
La critique ZOO sur l'album Ommegang 1930

À l’heure où Bruxelles s’apprête à célébrer en grande pompe le centenaire de la Belgique, une initiative ambitieuse voit le jour : faire revivre l’Ommegang, faste cortège historique du XVIe siècle. Entre reconstitution patrimoniale, enjeux politiques et... drame inattendu, un album mêlant enquête et mémoire nationale retrace cette renaissance spectaculaire.
En 1930, le folkloriste Albert Marinus, accompagné d’amateurs d’histoire tels que l’abbé François-Henri De Smet, professeur au Lycée Royal, entreprit, avec le soutien du bourgmestre de Bruxelles Adolphe Max, de faire revivre une ancienne tradition bruxelloise sous la forme d’un cortège historique. Le comité d’organisation décida de ne pas restaurer la procession ancestrale dans sa forme d’origine, mais plutôt d’en faire une mise en scène spectaculaire, inspirée de l’éclatant Ommegang de 1549. Cette somptueuse cérémonie avait été offerte par la ville de Bruxelles à Charles Quint et à son fils Philippe II. Les historiens et folkloristes à l’initiative de cette renaissance ont ainsi transformé l’événement en un véritable spectacle théâtral, où les différents groupes sociaux du passé sont incarnés par des figurants soigneusement costumés.
Mais alors que les préparatifs battent leur plein, l’atmosphère se trouble : un crime vient assombrir les festivités. Le comte de Mirode, l’un des participants clés du cortège, est retrouvé mortellement touché par un carreau d’arbalète alors qu’il essayait son costume chez le tailleur officiel de la manifestation. C’est à ce moment qu’apparaît le personnage central de l’histoire : Stan Stanislas, journaliste pour Le Patriote Belge. Venu initialement réaliser un article sur la renaissance de l’Ommegang, il se retrouve témoin du drame. Afin de ne pas compromettre l’événement, il propose de mener l’enquête de manière discrète.

Extrait d'Ommegang 1930 © Anspach, 2025 - Weber et Liera
Ce scénario est le point de départ d’un nouveau cycle historique imaginé par Patrick Weber, historien et scénariste de bande dessinée. Il est déjà connu pour deux séries emblématiques centrées sur l’histoire belge : Commissaire Hendrikus Ansor, où chaque épisode entraîne le lecteur dans une ville différente, et Kathleen, qui retrace les grands moments du pays à travers la vie d’une jeune femme belge entre 1940 et 1970. Cette fois, Weber s’attaque à l’Ommegang, cette grande reconstitution historique remise à l’honneur au XXe siècle. Ce premier album, de facture très classique, s’inscrit dans la tradition des bandes dessinées des années 1950-1960. Le scénario évoque les grands romans policiers de l’époque ou même de certains épisodes de Ric Hochet. Le héros, un journaliste-enquêteur, évolue dans une intrigue rythmée et empreinte d’atmosphère.
Le dessin est signé Thomas Liera, ancien collaborateur des studios Disney et auteur de plusieurs albums consacrés au sport (rugby, cyclisme, football). Ici, il adopte un style plus traditionnel, avec une ligne claire limpide, une mise en page structurée en trois bandes par page et deux à quatre vignettes par bande. Son trait précis et soigné donne vie à des décors riches et fidèles, où les lieux emblématiques de Bruxelles sont immédiatement reconnaissables. La couverture, notamment, impressionne par sa composition : une foule dense se presse sur la Grand Place, tandis que quelques personnages au premier plan semblent préparer un mauvais coup...
Ce premier tome, à l’allure résolument classique, ouvre une série prometteuse qui trouve naturellement sa place dans le catalogue de l’éditeur.
