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Automne

couverture de l'album Automne

Éditeur : Delcourt

Scénario : Lionel MartyColoriste : Cécile

Prix : 16.50€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.5

    Dessin

    3.5
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Le synopsis de l'album Automne

Automne, seule survivante des Dryades, est liée à un arbre matriciel dont elle tire sa vie et sa force. Les Anciennes lui ont confié la mission cruciale de protéger ce dernier arbre, sous peine de voir sa lignée s'éteindre. Mais le peuple du fer s'aventure dans la forêt sacrée, coupe et brûle tout sur son passage. Automne va devoir intervenir pour les arrêter et préserver son existence


Fall break

L’Arbre, berceau de toute vie, se sent menacé par le dévoreur de toute vie : une forteresse in-dustrielle ambulante et énergivore. Sommée de protéger la forêt, la gardienne Automne doit livrer combat. Mais à quel prix ? Combien de morts devront faire les frais de la catastrophe annoncée ?

Jolie petite fable écologique, la dessinatrice de Mauve Bergamote et celui de la Mort de Linden n’ont pas lésiné sur le visuel. Les plus grands se sentiront comme devant Les Aventures de Zak et Crysta dans la Forêt Tropicale de FernGully (un bon vieux dessin animé de 1992) et les plus jeunes y verront un mélange de Avatar (film de 2009) et de Mortal Engine (film de 2018)

L’originalité d’Automne ne fera certainement pas date avec cet album, mais l’efficacité de l’histoire est parfaitement adaptée au propos pour les plus jeunes. À une époque où la crise climatique n’a jamais été aussi urgente, il devient de responsabilité publique d’adapter les discours écologiques à tous les âges.

Extrait de

Extrait de "Automne" le nouvel album de Cécile et Lionel Marty © Delcourt

Le vert et ses nuances

Si l’intrigue peut sembler simpliste, le graphisme est plus engageant. Les couleurs de Cécile surtout. La palette chromatique est assez somptueuse, surtout lorsque son personnage principal est sur scène. Ses cheveux, ses yeux et ses feuillages en guise de vêtement sont d’une étonnante harmonie. Même les dégradés bleutés sur sa peau (première case de la page 12) sont sublimes. On en viendrait presque à regretter que le reste de l’album n’ait pas bénéficié d’un soin similaire : l’accoutrement gri-sâtre et monotone des hommes de la cité contraste au point de paraître bâclé. La narration peut rendre cela compréhensible, moins quand il impacte l'homogénéité graphique de l’ensemble.

Article publié dans le mag ZOO n°106 Septembre-Octobre 2025

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