Junior et Senior, deux bandits bagarreurs au grand coeur, acceptent un sale boulot pour sortir de prison : kidnapper Karina, la fille illégitime d'un sénateur véreux. Petit hic... Impossible de savoir laquelle des fillettes du pensionnat est la bonne et les voilà obligés d'embarquer non pas une mais six gamines! Poursuivis par un régiment de cavalerie confédéré, une gouvernante teutonne revêche et un gang de desperados plus ou moins canadiens, ils vont devoir cavaler, ruser et cogner pour s'en sortir. Bienvenue dans un western explosif entre bastons, cascades mémorables, tendresse et fayots au lard !

Junior et Senior - T1 : Junior & Senior T.1 - On les appelle junior et senior

Jean-Baptiste Hostache, Robin Recht
Série : Junior et SeniorTome : 1/1Éditeur : Le Lombard
Scénario : Robin RechtDessin : Jean-Baptiste Hostache
Prix : 19.95€
- ZOO
3.5
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- Lecteurs
4.0
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Le synopsis de l'album Junior & Senior T.1 - On les appelle junior et senior
Bandits ou animateurs de colo ?
Robin Recht au scénario et Jean-Baptiste Hostache au dessin imaginent un nouveau duo haut en couleur. Celui-ci évolue au sein d'un récit qui joue avec les codes et les clichés du western. Décoiffant !
Junior est grand et maigre, Senior est une force de la nature. Bagarreurs, ces deux frères sont les terreurs de la prison dans laquelle ils sont enfermés. Un politicien en campagne pour devenir sénateur les fait libérer afin qu'ils kidnappent la fille illégitime de son concurrent. C'est sans compter sur le caractère de la gamine et de ses camarades…

Planche extraite de l'album "Junior et Sénior T.1" : Junior et Senior, deux bandits bagarreurs au grand coeur, acceptent un sale boulot pour sortir de prison © Le Lombard
L'art du pastiche
Dès le début, découpage, mise en page, cadrage et dialogues sont extrêmement dynamiques et efficaces. Il en découle un récit vif qui entremêle aventure et humour. Les personnages sont des archétypes et ont chacun une fonction bien précise, même si les auteurs ont la finesse de brouiller parfois les pistes - ainsi, les idiots ne sont pas toujours ceux que l'on croit.
On pense immédiatement au western spaghetti et à son humour volontiers potache, décalé et noir, mais également à l'excellent Cyclone à la Jamaïque (A High Wind in Jamaica, 1965) d'Alexander Mackendrick, film dans lequel deux pirates s'emparent d'un bateau transportant des enfants de bonne famille. Ces derniers évoquent ici la Zazie de Raymond Queneau et son caractère bien trempé.
Au final, nous sommes face à un récit bien charpenté, conduit avec fantaisie et qui, sous couvert de légèreté, aborde de nombreuses questions de société : la guerre, l'esclavage, la paternité, les conflits de classe… Le résultat est assez réjouissant !
Article publié dans le mag ZOO n°106 Septembre-Octobre 2025
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