ZOO

Le mètre des Caraïbes

couverture de l'album Le mètre des Caraïbes

Éditeur : Dargaud

Dessin : Léonard ChemineauAuteur :

Dessinateur de Presse : Christophe Bouchard

Prix : 21.50€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Le mètre des Caraïbes

Février 1794, en pleine mer des Caraïbes, Louis, canonnier du bateau pirate Le Fieffé Coquin, vise toujours juste ! Mais cette fois, la recette est maigre : vin, pommes, pruneaux et... un savant. Un savant français qui plus est : Joseph Dombey. Envoyé par le gouvernement révolutionnaire pour rencontrer le président américain Thomas Jefferson, il transporte une mystérieuse mallette qui intrigue les terribles pirates ? pas si terribles que ça, pour être honnête ; plutôt une communauté adepte de chorale...
A l'ouverture : une étrange barre graduée, un contenant cubique et un drôle de cylindre, faits dans un métal sans valeur. Pour les pirates, c'est forcément une arme secrète. Devant "l'élite intellectuelle" des pirates de Cocagna, Dombey dévoile le fleuron de la technologie française, l'instrument révolutionnaire : le mètre décimal ! Sans oublier le cube de dix centimètres de côté pour mesurer le litre, ni, enfin, le cylindre en cuivre d'un...

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La critique ZOO sur l'album Le mètre des Caraïbes

Sur un fait scientifique, l’invention du mètre-étalon, Lupano et Chemineau ont bâti l’aventure loufoque et échevelée d’un savant prisonnier de pirates peu conventionnels. Nous nous évadons en le voyant tenter de s’évader.

Joseph Dombey est un scientifique. Il est investi d’une mission peu ordinaire : Robespierre l’a mandaté pour aller présenter le mètre-étalon aux Amériques, qui viennent de prendre leur indépendance (nous sommes en 1794). Wilfrid Lupano en profite pour nous rappeler (ou nous apprendre) qu’au sein d’un même pays, les unités de mesure sont alors imprécises et qu’elles ne sont pas les mêmes d’une région à l’autre, sans parler des différences entre les pays. La démarche est presque philosophique : outre la précision scientifique qu’apporte le mètre-étalon, c’est un pont entre les deux jeunes républiques qui s’annonce…

Un album

Un album à la fois drôle et scientifique, par Lupano et Chemineau
© Dargaud, 2025

Sauf que les auteurs ne sont pas là pour commettre un austère docu-BD mais pour nous faire rire. Dombey est capturé par des pirates. Et ces béotiens ne comprennent pas grand-chose à l’intérêt du mètre-étalon. Lupano et Léonard Chemineau ont inventé une communauté de pirates vraiment pas piqués des hannetons. Ils sont tous bien barrés, chacun à sa manière. Et « communauté » est le bon terme, car leur chef change épisodiquement (effectivement, les pirates créaient des formes d’utopie sur leurs îles), quand un pirate en quasi éternel coma éthylique sort de son sommeil alcoolisé (là, c’est moins historique !). Dombey va-t-il réussir à s’échapper et à accomplir sa mission ?

Un album

Une lecture qui fait du bien, aussi bien en termes de dialogues que de graphisme
© Dargaud, 2025

En termes de découpage, les auteurs exploitent avec brio les possibilités offertes par la bande dessinée, telles les quatre pages de quatre cases chacune dans laquelle Dombey raconte sa vie. Efficace et drôle. Les dialogues truculents sont au service de cette histoire drolatique. Et Chemineau ajoute tout son talent graphique au récit. Les pirates ont des trognes pas possibles. Tous les personnages sont très expressifs. Et on verse dans le burlesque avec les « poulets des montagnes » que vous découvrirez à la lecture.

Le mètre des Caraïbes est donc une lecture qui fait du bien et permet de s’évader loin de la sinistrose ambiante.


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La bande annonce sur l'album Le mètre des Caraïbes

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