ZOO

Antarès - T6

couverture de l'album

Série : AntarèsTome : 6/6Éditeur : Dargaud

Scénario : LéoDessin : Léo

Collection : Les mondes d'Aldébaran

Genres : Science-Fiction

Public : À partir de 12 ans

Prix : 11.99€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.5

    Dessin

    3.5
  • Lecteurs
    note lecteurs4.0
    2 notes pour 0 critique

Le synopsis de l'album

Voici le dernier volet d'Antarès, une série dans laquelle Leo imagine de nouvelles aventures à Kim, une brillante jeune femme que les amateurs du scénariste connaissent bien...

Dans ce sixième et dernier tome, l'expédition dirigée par Jedediah dans le but de coloniser la planète Antarès tourne au cauchemar. L'ultra-religieux, aveuglé par ses convictions, provoque de nouvelles tensions au sein de l'équipe. Cela permet à Kim de reprendre la main et, grâce aux liens qui l'unissent à l'extraterrestre Sven, de poursuivre son combat acharné pour retrouver sa fille.

Ce sixième volume d'Antarès apporte une superbe conclusion à ce troisième cycle des Mondes d'Aldébaran; une BD de science-fiction pour les amateurs de grande aventure !


La critique ZOO

Kim Keller a été plébiscitée par l’équipage de la mission sur Antarès pour rencontrer pour la première fois des extra-terrestres. Elle a cependant fort à faire avec Jedediah, le frère du maître d’œuvre de l’expédition qui, en vertu de son statut et de son fanatisme religieux, s’estime seul digne de représenter l’humanité face aux « êtres venus d’ailleurs ». Leo conclut en beauté ce troisième cycle des Mondes d’Aldébaran.

Après avoir été révélé par la série Trent sous l’impulsion de son scénariste Rodolphe, Leo entame parallèlement à ce quasi western Aldébaran, son premier cycle de science-fiction. Ce qui lui permet ainsi d’aborder, en tant qu’auteur complet, son genre de prédilection. Et, instantanément, son indéniable talent de conteur a emporté ses lecteurs dans un univers qu’il bâtit avec assez d’originalité pour nous dépayser tout en restant cependant en prise directe avec les problématiques contemporaines. Son dessin réaliste aux couleurs flashy n’est pas non plus étranger au succès de la série.

Adoubé à l’occasion de la première intégrale par une préface de Jean Giraud alias Moebius, emballé par ce premier cycle, Leo n’a cessé d’approfondir ses mondes imaginaires. S’y débattent des personnages profondément attachants que l’on a toujours plaisir à retrouver. Entremêlant leurs problèmes sentimentaux (et ils sont nombreux !) aux multiples dangers auxquels ils doivent faire face, ses jeunes héros, lui permettent de mettre en avant un féminisme convaincu de même qu’une profonde aversion des institutions politiques et religieuses.

Et s’il a fallu cette fois d’un sixième tome pour conclure ce cycle, la fin est assez ouverte pour nous assurer qu’il y aura bien une suite avec un retour probable sur Aldébaran. On n’en demande pas davantage !


La bande annonce sur l'album

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