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Bolchoi arena - T3 : Révolutions

couverture de l'album Révolutions

Série : Bolchoi arenaTome : 3/3Éditeur : Delcourt

Scénario : Aseyn, Boulet

Collection : Hors collection

Genres : Science-Fiction

Prix : 23.95€

  • ZOO
    note Zoo4.5

    Scénario

    5.0

    Dessin

    3.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Révolutions

Depuis la chute de la multinationale BOGI, la crise économique s'aggrave sur Terre, les conflits sociaux gagnent en intensité et la répression en violence. Pendant ce temps, toujours coincée dans le Bolchoï, Marje est prête à tout pour protéger l'extraordinaire planète qu'elle a découverte. Mais pourra-t-elle faire rempart seule face à l'inexorable marée de joueurs avides de nouveaux territoires ?


La critique ZOO sur l'album Révolutions

Toujours piégée dans le Bolchoï, cette incroyable simulation virtuelle de l’univers connu, Marje en repousse les frontières en explorant un nouveau système stellaire. Mais qui dit nouveau monde, dit ruée vers l’or des autres joueurs avides de nouveaux territoires. La jeune joueuse devra compter sur l’aide de ses amis… mais pour combien de temps ?

Vertigineux.

Le délire (pas si délirant) de Boulet et Aseyn continue. Toujours plus loin, toujours plus vaste, Bolchoï Arena nous immerge dans une simulation interactive constamment mise à jour à mesure que les véritables explorations spatiales progressent. Une simulation dont les joueurs s’adonnent corps et âme : leurs avatars évoluent tels des aventuriers ou entrepreneurs (ou les deux) avides de s’y perdre. Marje est l’une d’entre eux. Une noob (« débutante » dans le jargon des joueurs sur internet) devenue au fil des albums une véritable pionnière dans l’exploration, au point d’atteindre de nouveaux mondes dans un autre système stellaire. Mais que se passe-t-il lorsque la simulation précède la réalité ? Invente-t-elle ? Extrapole-t-elle ?

Bolchoi arena Tome3 - Révolutions

Bolchoi arena Tome3 - Révolutions
© Delcourt, 2022

Bolchoï Arena va très loin, mais n’oublie pas le plus important : l’humain. Boulet et Aseyn racontent d’abord une histoire d’amitié entre Marje, Dana, Colin et Carlos. Plongée dans un coma, Marje n’a plus que le Bolchoï pour exister et communiquer avec ses amis. Mais lorsque la distance, même fictive, s’agrandit, les amitiés se fracturent. C’est là la plus grande prouesse du scénario de Boulet : faire interagir l’infiniment grand avec l’intime. Dans ces univers, fictifs ou réels, infinis ou de proximité… l’amour, l’amitié, l’adversité et la solitude des individus demeurent les moteurs les plus inaliénables entre les individus.

Dans ce troisième album, le style d’Aseyn persévère. Il persévère au point d’imiter le trait du légendaire mangaka Katsuhiro Ōtomo (Akira, Dômu…) : énergique et expressif pour les visages et d’une efficacité redoutable pour le matériel. Les vaisseaux et éléments de décor sont bluffants en termes de détail.

Le plus gros point noir (le seul ?) réside dans le choix de la couleur, très terne, désaturé et peu captivant au regard. C’est là le plus gros défaut de cette série qui pourtant veut nous emporter aux frontières de l’univers et de l’amitié (des thèmes forts et universels)… des couleurs plus profondes et affirmées auraient magnifié ce récit plus encore qu’il ne l’est déjà dans le texte comme dans le trait.

Mais ce détail n’est en aucun cas une raison de ne pas se perdre dans le Bolchoï.


L'actualité autour de l'album Révolutions

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