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Boule et Bill - T43 : L'échappée Bill

couverture de l'album L'échappée Bill

Série : Boule et BillTome : 43/44Éditeur : Dargaud

Scénario : Jean Bastide, Christophe CazenoveAuteur adapté : Coloriste : Luc Perdriset

Genres : Humour

Public : Tout public

Prix : 11.50€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

La critique ZOO sur l'album L'échappée Bill

Le duo de repreneurs cherche à perpétuer les thématiques chères à Roba et s’en sort plutôt bien, entre activités de jardin et quelques échappées dans la Nature. Un univers intemporel, pour s’échapper des préoccupations actuelles.

La couverture de l’album est réussie : dynamique et offrant un relief certain. Jean Bastide possède tout à fait les personnages ; de la même manière que Laurent Verron, premier repreneur de Boule et Bill, les maîtrisait. Donc graphiquement, la reprise tient très bien la route. La maman de Boule est sans doute un poil plus moderne dans le traitement. Un sanglier intervient dans plusieurs gags, et il fait clairement penser à ceux d’Uderzo. Aussi, on ne peut que se rappeler que Bastide a travaillé sur la série Idéfix.

Parlons scénario. Là où Roba déployait avec une douce fantaisie un univers basé sur l’observation et la poésie du quotidien, Christophe Cazenove construit un album de gags. C’est toute la différence. Une fois que l’on a accepté ce constat, on peut lire et apprécier cet album. Peut-être plus en phase avec l’esprit originel que le tome 42, du fait d’un certain nombre d’histoires se passant dans la Nature, que savait si bien traduire Roba. Thème récurrent plus surprenant de l’album : le golf, que pratique le patron du père de Boule.

L'échappée Bill

L'échappée Bill
© Dargaud, 2022

Toutefois, loin de la forêt ou du green, le récit se passe le plus souvent dans le cadre rassurant du jardin familial, théâtre de près de la moitié des gags de l’album. Avec en grand classique le bain que ne veut pas prendre Bill, sujet peut-être déjà surexploité dans la série, mais faisant sans doute partie de son l’ADN. Le jeu est également important, nous sommes dans le monde insouciant de l’enfance. Aucune évocation du monde contemporain, le tranquille pavillon de banlieue n’a pas bougé depuis les années 60.

Rien de novateur, donc. Mais la plupart des gags fonctionnent, même si certains ne font pas mouche. En tout cas, le cahier des charges est plutôt bien respecté. Cet album calibré peut être offert en toute quiétude à un jeune enfant par un adulte soucieux de transmettre un univers qu’il a lui-même aimé quand il était petit.


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