ZOO

Box - T1 : Box vol.1/3 - Qu'y a-t-il dans la boîte ?

couverture de l'album Box vol.1/3 - Qu'y a-t-il dans la boîte ?

Série : BoxTome : 1/3Éditeur : Le Lézard Noir

Auteur :

Genres : Aventure

Prix : 13.00€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    3.0

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Box vol.1/3 - Qu'y a-t-il dans la boîte ?

Après avoir chacun reçu un mystérieux paquet contenant un casse-tête, sept inconnus, rejoints par une huitième personne à la curiosité dévorante, se retrouvent devant un étrange bâtiment cubique. Accueillis par une jolie fillette aux allures de poupée, ils se retrouvent piégés dans un labyrinthe invraisemblable dont ils ne pourront sortir qu’en déployant toute leur ingéniosité pour résoudre des énigmes défiant l’imagination ! Après Kazuo Umezu et Junji Ito, le retour tant attendu d’un des grands maîtres du manga d’horreur et d’anticipation !!


La critique ZOO sur l'album Box vol.1/3 - Qu'y a-t-il dans la boîte ?

Après une (trop) longue absence, l'une des figures de proue de l'horreur en manga signe son grand retour en France au Lézard Noir !

Un beau jour, le jeune Kôji reçoit chez lui un colis anonyme contenant un mystérieux casse-tête. C’est pour lui le début d’une série d’évènements étranges qui le conduiront à un lugubre bâtiment cubique où il fera la rencontre de 7 inconnus, rendus ici dans les mêmes circonstances. Une fois à l’intérieur, ceux-ci réaliseront vite qu’ils sont prisonniers d’un labyrinthe mortel, avec pour seule guide une fillette aux intentions douteuses. Pris au piège, nos 8 compagnons d’infortune devront se serrer les coudes et résoudre diverses énigmes pour espérer ressortir entiers de « la boîte »…

Au Japon, Daijirô Morohoshi est une institution du manga de genre. Véritable touche-à-tout, ses récits naviguent entre la SF, l’horreur, l’historique et la comédie, souvent avec une bonne dose d’ésotérisme et de fantastique, et lui valent d’être adulé par ses pairs, notamment Hayao Miyazaki, Junji Ito ou encore Masaaki Yuasa.

Pour autant, son nom n’évoquera sans doute pas grand chose au lectorat francophone. Publiés entre 2006 et 2008, les 5 volumes de Shiori et Shimiko proposés par Doki-Doki ne feront pas grand bruit, tant et si bien que l’éditeur ne sortira jamais l’ultime volet de cette série anthologique farfelue, laissant son auteur sombrer dans l’oubli. Mais c’était sans compter sur Le Lézard Noir qui, presque 15 ans plus tard, ressuscite la carrière francophone du mangaka en annonçant Box, série plus récente, prépubliée dans les pages du Gekkan Morning Two (L’Atelier des Sorciers, Mauvaise Herbe, Moyasimon…) entre 2015 et 2017, et compilée en 3 volumes, dont le premier vient tout juste de débarquer en librairie.

Box vol 1

Box, tome 1
© Le Lézard Noir, 2022

Ce survival game en huis-clos a pour lui un décor qui regorge de mystères, et dont l’exploration constitue le principal interêt de la lecture. À mesure que nos protagonistes résolvent les énigmes et s’enfoncent dans le dédale, il apparaît que de nombreux dangers l’habitent… À leur tête, Kôji, un jeune homme loin d’être naïf et pétris d’idéaux, comme c’est souvent le cas dans ce type d’histoires. Très fier, il manque parfois de délicatesse à l’égard de ses compagnons, pour la plupart très intrigants, à commencer par Kyôko, figure récurrente des travaux de l’auteur (ses différentes apparitions sont détaillées dans une annexe disponible en fin de volume), et la jeune fille (si tant est qu’elle soit humaine..?) lugubre qui leur sert de guide…

Toutefois, si le récit se suit sans déplaisir, dynamisé par quelques pointes d’humour plutôt bienvenues, il aurait peut-être gagné à être un peu plus ludique. La résolution des énigmes se fait souvent sans que le lecteur ait assez d’indices pour y prendre part avec les personnages. Ce manque d’implication tend à rendre le manga moins captivant qu’il aurait dû l’être, tout comme le peu de fantaisie des décors arpentés par les héros, pour la plupart froids, austères et vides… Pas le plus stimulant pour la rétine. Le dessin old school de l’auteur est efficace et attachant, son côté griffonné lui donnant beaucoup de charme, mais manque tout de même de finesse, notamment au niveau des expressions des personnages.

Ce premier volume de Box constitue donc un divertissement solide et une lecture agréable et accessible, sans être aussi inspiré et ambitieux que ne l’était Shiori et Shimiko. Mais il se pourrait bien que le récit décolle davantage au prochain volume… affaire à suivre, donc.

Haut de page

Commentez et critiquez

1200 caractères restants