Série : BugTome : 4/4Éditeur : Casterman
Dessin : Enki BilalAuteur : Enki Bilal
Genres : Fantastique, Science-Fiction
Public : À partir de 16 ans
Prix : 39.00€
3.0Scénario
2.0Dessin
5.0
Alors que le grand Bug planétaire a rendu impossible l’accès aux données numériques, l’hypermnésique Kameron Obb est la proie de toutes les convoitises. Traqué à travers le monde par des instances gouvernementales autant que par des groupuscules contestataires, il réussit à communiquer avec sa fille, elle-même kidnappée par de mystérieux ravisseurs… Mais quelle est la véritable nature du Bug ? Est-ce seulement une catastrophe technologique ou bien la conséquence d’une véritable attaque contre l’humanité ? Dans ce quatrième épisode, Obb, contaminé par le dédoublement du Bug, voit sa santé mentale défaillir : il semble qu’une entité, pareille à un dieu, prenne possession de son esprit...
Sans ressources numériques, la Terre de 2041 est plongée dans le chaos. Le seul à posséder la mémoire de toutes les données informatiques perdues est un astronaute de retour de Mars…
Parasité par un alien qui l’a rendu hypermnésie, Kameron Obb est traqué par tous les pays du monde comme par les groupes terroristes puisqu’il est la clé pour sortir la planète de la mouise ! Sauf que la « tache » bleue sur sa peau, créée par son alien, l’a envahi tout entier et semble aussi faire chavirer son esprit. Réalité ou fiction, comment savoir ce qui est vrai ? Communiquant avec sa fille enlevée, cette dernière ne reconnaît plus son père et comprend que le Bug contrôle la partie rationnelle de son esprit, le polluant comme une maladie mortelle. Convaincu d’être devenu un Dieu, Obb sombre dans la folie et n’arrive plus à reprendre pied. Tout est prêt pour l’effondrement final de l’Humanité…
Dessin par Enki Bilal, extrait du quatrième tome de sa série Bug, paru le 29 octobre.
© Casterman 2025
La série de Bilal, prévue en cinq tomes, nous propose de nouveau une apothéose visuelle. L’inventeur de la peinture-bande dessinée-science fictionesque-apocalyptique (à prononcer à la Dali), Enki propose comme d’habitude un tome explosif et halluciné, dont le scénario semble toujours écrit sous acide ! On y retrouve Obb qui dérive, complètement perché, fagocité par une version Venom du bug. Ou alors, depuis le début, le but du parasite était bel et bien la destruction totale de la race humaine… Un avant-dernier tome, toujours aussi acide face à la dérive du « tout technologique », qui fera patienter les fans jusqu’au grand final !
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