En suivant les indications laissées par son oncle disparu, David Ellis Norman construit un appareil électronique qui ouvre un portail vers un monde fantastique appelé « Nullepart » (« Neverwhere » ) Ayant franchi ce portail, David perd la mémoire mais se retrouve incarné en un guerrier à la force prodigieuse. Dans ce monde, il va rencontrer la plantureuse Kath, elle-même issue de la Terre et transfigurée par son passage, et devoir affronter de nombreuses menaces, dont, en premier lieu, celle de la maléfique Reine qui souhaite régner sur le monde de Nullepart !
Den - T1
Série : DenTome : 1/8Éditeur : Delirium
Auteur : Richard Corben
Genres : Science-Fiction
Prix : 25.00€
- ZOO5.0
Scénario
5.0Dessin
5.0 - Lecteurs0 critique
Le synopsis de l'album
100 % Corben
S’il est une œuvre qui cristallise tout ce qui fait le style de Richard Corben, c’est bien Den. L’histoire d’un quidam réincarné en puissant guerrier qui bataille pour aider une belle et pulpeuse blonde. Tout est déjà là, la beauté graphique, un univers décalé.
En 1969, Den émerge d’un petit film d’animation produit par Richard Corben. On y rencontre un employé de bureau, fervent lecteur de Burroughs, qui se retrouve soudain projeté dans un monde d’Heroic Fantasy, où il va devoir affronter des monstres pour les beaux yeux d’une princesse aux formes généreuses. Den ne sait pas très bien ce qu’il fait là, à poil, chauve, avec le corps d’un as de la muscu, mais il se jette à corps perdu dans l’aventure, sans trop réfléchir.
© 2023, Ed. DELIRIUM pour l'édition française
À partir de 1973, Corben adapte le tout en comics. Il étoffe son univers et les enjeux de l’intrigue. Den est dorénavant amnésique, il est maintenant question d’un mystérieux sceptre magique au cœur de toutes les convoitises. Monstres et sorcières maléfiques se dressent alors face au héros.
S’il propose, certes, une version hypertrophiée et sensuelle de John Carter, il en a malgré tout retenu la leçon du rythme, des rebondissements propres aux pulps. On sent bien que le scénario est presque en roue libre, malgré tout, Corben met pour la première fois à nu un univers personnel complètement décomplexé, tout en affichant une virtuosité graphique éblouissante qui va devenir rapidement sa marque de fabrique. Un sens très poussé de l’esthétique, des détails, des volumes, au service d’une narration très fluide, presque cinématographique.
Den reste une œuvre fascinante à redécouvrir à travers ce très beau volume.