À l’encontre de la beauté, la laideur dans l’art n’a que rarement été traitée par les sociologues, philosophes et critiques d’art. La laideur n’a pas fait problème. On l’a bien souvent réduite à un « manque de », une « privation de » ou « symptôme de la déception ou du regret ». Elle pourrait aussi occuper le territoire négatif du beau. À la sortie du n°1 de HEY!, un public aujourd’hui acquis y a reconnu ses icônes, sa conception de la beauté, tandis que d’autres commentaires énuméraient dans la revue toutes les preuves de « son » laid.
Dans ce n°23, la revue HEY! interroge cette question, et la multiplie à d’autres thématiques dérivées : la fragilité du corps et la force de l’esprit, l’absorption de l’âme humaine par la technologie, la loi du plus fort est la loi du plus beau.
Au sommaire de ce numéro : Sam Gibbons, San Poggio, Horst Haack, Stan Manoukian, Jim Kazanjian, et quantité d’autres artistes tout aussi talentueux. Inclus : 1 cahier de Filip Leu !