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La Horde du contrevent - T1 : Le cosmos est mon campement

couverture de l'album Le cosmos est mon campement

Série : La Horde du contreventTome : 1/3Éditeur : Delcourt

Scénario : Eric HenninotDessin : Eric HenninotColoriste : Gaétan Georges

Encreur : Gaétan Georges

Collection : Néopolis

Genres : Aventure, Fantastique, Heroic fantasy, Science-Fiction

Public : À partir de 12 ans

Prix : 16.95€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
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Le synopsis de l'album Le cosmos est mon campement

Après une formation impitoyable, et alors qu'ils étaient encore enfants, ils ont quitté Aberlaas, la cité des confins. Leur mission : marcher d'ouest en est jusqu'à atteindre l'Extrême-Amont, source mythique du vent qui balaye leur monde jour et nuit, sans trêve ni répit. Ils sont la 34e Horde du Contrevent. Golgoth ouvre la marche ; derrière lui, Sov, le scribe, sur les épaules duquel l'avenir de la Horde tout entière va bientôt reposer...


La critique ZOO sur l'album Le cosmos est mon campement

Les vents balayent en permanence la planète. Alors que le vent s’ingénie tous les jours à détruire, inlassablement les Hommes se remettent à l’ouvrage. Pour découvrir l’origine de ces vents, la 34ème Horde du Contrevent va, à pied, tenter de rejoindre l’Extrême-Amont. Ce premier tome de l’adaptation du roman d’Alain Damasio ouvre une quête douloureuse qui fouette magistralement la peau.

Aberlaas, cité des confins. De jeunes enfants s’entraînent en attendant que le vent se calme un peu pour qu’ils puissent partir. Depuis 800 ans, des hordes quittent les confins pour l’Extrême-Amont que l’on pense être la source des vents... Sous l’impulsion pressée de Golgoth, ces enfants qui formeront la 34ème Horde du Contrevent partent enfin. Nous les retrouvons 27 ans plus tard...

Eric Henninot s’attaque à l’un des plus grands romans de science-fiction du début du siècle. Un défi de taille, qui n’a rien à envier à celui de la Horde du Contrevent. Le résultat est magique : les vents soufflent, fouettent, sifflent, les corps se courbent, la matière se plie parfois et rompt souvent, les débris volent, éraflent les corps mais le bloc tient bon.

Les caractères bien trempés s’expriment, les cris résonnent, les désaccords fissurent mais la Horde tient bon. Tous sont détestables, tous sont attendrissants, tous accomplissent leur rôle avec maestria. L’âpreté des éléments et la répétition des épreuves est parfaitement mise en scène : le récit vous avale dès sa première rafale...

Aussi affûté que les corps des protagonistes meurtris par les vents, le dessin fait sentir le souffle permanent de ces vents grâce à des traits aériens maîtrisés. Dans les rares moments d’accalmie, les traits se détendent et la respiration des corps est palpable.

Avec Le cosmos est mon campement, l’envoûtement d’exception qu’offre cette histoire souffle sans répit...


L'actualité autour de l'album Le cosmos est mon campement


La bande annonce sur l'album Le cosmos est mon campement

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Commentaire et critiques (1)

Excellente adaptation BD d'un roman qui confine au chef-d'oeuvre

Le 26/05/2020 à 23h25