Dans Bagdad la Magnifique, un nouveau personnage fait son entrée en scène, Lâkan. Lire la suite
Ce mage a le pouvoir de réaliser le rêve le plus secret des « impatients » qui viennent le consulter. Résultat, les bourreaux n’exécutent plus, les gardes ne gardent plus, les goûteurs ne goûtent plus.
La magie de Lâkan provoque une révolution au pays des Mille et Une Nuits.
Oui… Mais Lâkan a lui-même un rêve enfoui : il veut devenir vizir à la place du vizir.
Ça se complique !
En attendant, c’est l’anarchie. Et le peuple, libéré de la menace que faisait planer sur lui Iznogoud (les bourreaux n’exécutant plus que leurs propres désirs !), se révolte.
C’est alors qu’Haroun El Poussah, le calife, a une idée : organiser des élections pour rendre officiellement le pouvoir au peuple. Mais sans opposant, pas d’élection ! Iznogoud est donc désigné pour être l’adversaire (pour rire) du calife. Un adversaire auquel le calife fait confiance : « Tu me laisseras gagner, mon bon Iznogoud ! »
Trahisons, conseillers véreux, beautés fatales, poisons et maléfices… Tous les ingrédients sont là pour que soit menée tambour battant la campagne électorale.
Et la communication, rapide et efficace, est relayée par les fez-boucs (chèvres coiffées et douées de parole).
Iznogoud, fidèle aux valeurs qui ont fait sa réputation, n’a qu’une idée sous le turban : trahir la confiance du généreux calife… Slogans, sondages, débats, révélations !
Mais qu’on ne s’y trompe pas : toute ressemblance avec des situations ou des personnages ayant existé ou existants serait purement fortuite car, dans cet Orient d’opérette, où les fées buvant du champagne sont des « pro-fêtes », tout n’est que fable et fantaisie !
Une seule question se pose : Iznogoud parviendra-t-il enfin à se faire élire pour devenir président à la place du calife ?