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Mademoiselle J - T1 : Il s'appelait Ptirou

couverture de l'album Il s'appelait Ptirou

Série : Mademoiselle JTome : 1/3Éditeur : Dupuis

Scénario : Yves SenteDessin : Laurent VerronColoriste : Laurent Verron

Collection : Tous Publics

Genres : Aventure

Public : Tout public

Prix : 14.50€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    4.5
  • Lecteurs
    note lecteurs4.3
    6 notes pour 0 critique

Le synopsis de l'album Il s'appelait Ptirou

C'est une surprenante et dramatique histoire que celle qui fut contée le soir de ce Noël 1959, dans une demeure de la banlieue de Charleroi. Réunis auprès de leur oncle Paul, trois enfants impatients réclament un récit, lequel sera inspiré d'un épisode vieux de presque trente ans... La Grande Dépression fait rage à cette époque malmenée : tensions sociales, grèves et conflits sont le lot quotidien des entreprises industrielles. Celle de Henri de Sainteloi, grand patron de la Compagnie Générale Transatlantique, ne fait pas exception à la règle. Poussé par ses actionnaires à renégocier les frais de locations des quais, Monsieur de Sainteloi doit se rendre à New York et en profite pour y emmener sa fille unique, Juliette, ravissante enfant atteinte d'une grave insuffisance cardiaque. À des kilomètres de Paris, sur les rives pluvieuses de la Seine, le cirque Marcolini est en deuil : Madly, sa trapéziste vedette, est victime d'un tragique...

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La critique ZOO sur l'album Il s'appelait Ptirou

Suite au décès accidentel de sa mère lors d’un numéro de cirque, le jeune Ptirou embarque clandestinement sur un paquebot pour tenter sa chance en Amérique. Très vite découvert, il est embauché en qualité de mousse et côtoiera le directeur de la compagnie, accompagné de sa fille Juliette. Yves Sente nous entraîne dans une fabuleuse croisière rétro pleine de rebondissements.

L’histoire est axée sur la naissance du personnage de Spirou créé par Robert Velter. C’est en effet à l’occasion d’une traversée transatlantique en 1929 que Rob-Vel rencontra ce jeune mousse à qui l’apparence de Spirou doit tant, jusqu’à son éternel costume de groom. Et c’est par le biais d’une autre grande figure de l’increvable hebdo, l’oncle Paul, dont les « belles histoires » ont servi de caution éducative à une époque où la bande dessinée n’avait pas bonne presse, qu’Yves Sente déploie son récit mis en abyme avec une rare puissance narrative.

Le scénario s’articule autour d’une impressionnante galerie de personnages, tous admirablement caractérisés, dont les motivations et les agissements s’entrechoquent pour former un récit mené tambour battant, sans le moindre temps mort. Lorsque le navire accoste à New York on peine à quitter son bord et voir s’éloigner tous ceux avec qui nous avons passé un si bon moment. Mais ce n’est sans doute qu’un au revoir...

Bien évidemment la réussite de cet album doit énormément à la prestation graphique magistrale de Laurent Verron. Délaissant le pavillon de la famille de Boule et Bill où, selon ses propres mots, il commençait à s’ennuyer un peu, il a trouvé avec ce Ptirou un style semi-réaliste très poussé où il a pu expérimenter de nouvelles techniques avec bonheur. Pour les lecteurs qui auraient perdu de vue son travail depuis l’arrêt de la série Odilon Verjus, c’est assurément un grand retour.

Il s’appelait Ptirou clôt l’année éditoriale 2017 de la manière la plus brillante.


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La bande annonce sur l'album Il s'appelait Ptirou

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Commentaires et critiques (2)

NON pas la série le Spirou de...
Mai le tome 1 de la série Mademoiselle J. !

Le 05/03/2022 à 18h26

avatar de NGOU

Merci. A été corrigé.

Le 06/03/2022 à 21h26