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Les Reines de Sang : Frédégonde, la Sanguinaire - T1 : Frédégonde, la sanguinaire T.1

couverture de l'album Frédégonde, la sanguinaire T.1

Série : Les Reines de Sang : Frédégonde, la SanguinaireTome : 1/2Éditeur : Delcourt

Scénario : Virginie GreinerDessin : Alessia De VincenziColoriste : José Luis Rio

Collection : Histoire et Histoires

Genres : Historique

Public : À partir de 12 ans

Prix : 14.50€

  • ZOO
    note Zoo2.5

    Scénario

    2.5

    Dessin

    2.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
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La critique ZOO sur l'album Frédégonde, la sanguinaire T.1

Royaumes francs en 560, Frédégonde, une paysanne ambitieuse, veut devenir la reine. A force de charme, elle se retrouve dans le lit du roi Chilpéric. Beaucoup d’obstacles vont se dresser entre elle et le trône, mais sa force de caractère lui permettra de rebondir encore et encore. Voici un retour intéressant sur une période historique un peu oubliée.

Ce nouvel opus consacré aux reines de sang s’intéresse à Frédégonde, reine du VIème siècle. Le moins que l’on puisse dire c’est que cette femme porte haut l’intitulé de la série. Elle nous embarque rapidement dans la lutte sanglante qu’elle va mener, une fois reine de Neustrie, Ouest de la France actuelle, contre Brunehaut, reine d’Austrasie, l’Est de la France actuelle.

Les personnages aux caractères forts, très différents les uns des autres, entraînent le lecteur dans un terrible engrenage. La majeure partie de l’album nous montre sans détour les intrigues des différentes cours franques et l’appétit de pouvoir insatiable de Frédégonde. La jeune Galswinthe, sœur de Brunehaut, sera la principale victime des enjeux politiques. Empli d’empathie pour elle, le lecteur est conquis par cet album qui aurait dû s’arrêter à l’arrivée au pouvoir de Frédégonde la meurtrière. En effet, les dernières pages vont trop vite en besogne, survolant les premiers affrontements entre la Neustrie et l’Austrasie.

Le trait réaliste, le travail sur les costumes et les décors nous donnent à voir un VIe siècle correspondant à notre imaginaire tout en ancrant le récit dans sa réalité historique. Cependant certaines cases souffrent d’un dessin un peu évasif, auquel s’ajoute de temps à autre une irrégularité dans le traitement des visages.

Le premier tome de ce diptyque autour de Frédégonde reste, malgré quelques défauts, une BD historique riche et intéressante.


L'actualité autour de l'album Frédégonde, la sanguinaire T.1

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