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MacGuffin & Alan Smithee - T2 : Mission Expo 67

couverture de l'album Mission Expo 67

Série : MacGuffin & Alan SmitheeTome : 2/5Éditeur : Perro Éditeur

Scénario : Ghyslain Duguay, Michel Viau

Collection : Perro BD

Genres : Aventure

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    3.5

    Dessin

    2.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

La critique ZOO sur l'album Mission Expo 67

Les agents MacGuffin et Alan Smithee n’auront pas le temps de savourer la réussite de leur dernière mission contre l’infâme Major Brösky. L’équilibre du monde est de nouveau menacé ! Un dangereux pacifiste menace de communiquer les plans d’une arme nucléaire à différentes nations du monde !

Difficile de relater les années 60 sans penser à James Bond. Issu de l’imagination de Ian Fleming, l’agent secret britannique au charme ravageur a popularisé la fiction d’espionnage sur tous les médias. Une pléthore de franchises d’espionnage ont par la suite imité, nuancé ou reformulé la recette quelque soit le média. Littérature, cinéma, série TV… Michel Viau et Ghyslain Duguay tentent la recette en BD avec le duo que forment les agents MacGuffin & Alan Smithee.

Elle est Britannique, pince sans rire et à la pointe de la mode des « sixties ». Il est Français, s’autorise des traits d’esprit en latin et ne quitte son ensemble costard cravate que pour aller dormir. Avec l’aide de l’agent Morisset, ils vont devoir retrouver un ancien physicien du 3ème Reich devenu militant pour la paix au beau milieu d’une exposition universelle. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin. Déguisements, filatures et indics ne seront pas de trop pour les agents de la S6… surtout quand d’autres nations étrangères se mêlent à la traque.

MacGuffin et Alan Smithee - Tome 1 : Mission Expo 67

MacGuffin et Alan Smithee - Tome 1 : Mission Expo 67
© Editions du tiroir, 2022

A mi-chemin entre Chapeau Melon et Botte de Cuir et Austin Powers, MacGuffin & Alan Smithee est un amusant pastiche des fictions d’espionnage de notre enfance (et de celles de nos parents). La parodie va jusque dans les noms de nos deux agents : popularisé par Alfred Hitchcock, le terme « MacGuffin » désigne habituellement un élément du récit censé relancer l’intrigue d’un scénario (comme les documents secrets que traquent souvent les agents dans un film d’espionnage) tandis que le nom d’ « Alan Smithee » est un pseudonyme que les cinéastes endossent pour indiquer leur mécontentement vis à vis des films qu’ils ont réalisé.

Si l’esprit léger et comique domine, Michel Viau ne se relâche pas sur le soin du scénario : le contexte historique des années 60 est restitué dans les moindres détails et les rebondissements sont nombreux et bougrement ficelés.

Il est cependant dommage que les dessins de Duguay aient si peu de personnalité. Pourtant efficace et dynamique dans les scènes d’action, il manque au graphisme ce petit plus qui rendrait ce début de série mémorable.

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