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Mousquetaire - T2 : Mousquetaire T.2 - Éloïse de Grainville

couverture de l'album Mousquetaire T.2 - Éloïse de Grainville

Série : MousquetaireTome : 2/4Éditeur : Delcourt

Dessin : Florent Calvez

Collection : Histoire et Histoires

Public : Tout public

Prix : 14.95€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    4.0

    Dessin

    3.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis de l'album Mousquetaire T.2 - Éloïse de Grainville

1666, la guerre entre la Hollande et l'Angleterre ouvre au jeune roi Louis XIV des perspectives stratégiques et diplomatiques qui vont lui permettre d'asseoir son autorité en Europe. Au milieu des tumultes, ruses, opérations d'espionnage et rendez-vous secrets, Alexandre de Bastan et Éloïse sont éperdument tombés amoureux. Mais leur amour pourra-t-il survivre aux intérêts souvent divergents qu'ils défendent ?


La critique ZOO sur l'album Mousquetaire T.2 - Éloïse de Grainville

En 1666, le jeune roi Louis XIV règne seul en s’appuyant sur un conseil restreint de trois personnes dont Colbert. D’Artagnan ronge son frein en espérant une nomination de capitaine des mousquetaires à la place du petit frère de Colbert. Eloïse et le jeune Bastan se rapprochent mais leurs projets pourraient être contrariés par l'effervescence politique autour de la guerre anglo-hollandaise. Un deuxième tome de Mousquetaire dense et enlevé.

Un violent incendie ravage Londres, ce qui met en difficulté la mission secrète de Bastan et de son jeune protégé. En prise avec des soldats anglais, ils arrivent à s’échapper mais le jeune novice mourra lors de la traversée de la Manche. Eloïse, à l’œuvre pour le compte de madame de Locuste et de d’Artagnan doit trouver des documents compromettants chez le duc de l’Aubette, un proche de Colbert.

L’intrigue est le maître mot de ce deuxième album. Pourtant toujours personnage secondaire, D’Artagnan marque cet opus de son empreinte bien plus retorse que celle que lui a prêtée Alexandre Dumas. L’empathie sera de mise avec Eloïse et Bastan, happés par ces intrigues de palais bien menées par Duval mais aussi par une politique internationale parfaitement exposée. On découvre avec régal le jeune roi et ses premiers pas de stratège politique et diplomatique. Le scénario de Fred Duval expose ses nombreux enjeux sans se perdre dans ses propres méandres et ses nombreux personnages : haletant.

Le dessin réaliste et hachuré de Florent Calvez fait souvent mouche surtout pour les costumes et décors historiques. La bataille navale ainsi que la poursuite en carrosse sont assez réalistes mais les combats à l’épée souffrent parfois d’un certain statisme. Ce léger bémol n’entache pas la restitution réussie d’une atmosphère d’époque.

Eloïse de Granville maintient cette série de cape et d’épée sur le chemin de la réussite : vivement la prochaine aventure !

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