ZOO
couverture de l'album

Série : Rock & StoneTome : 1/2Éditeur : Delcourt

Scénario : Nicolas JeanDessin : Yann ValeaniColoriste : Gaétan Georges

Collection : Néopolis

Genres : Polar / Thriller, Science-Fiction

Public : À partir de 12 ans

Prix : 13.95€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    3.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album

2215. La planète de Caldoria a vu sa population exterminée par une Intelligence Artificielle expérimentale. Parmi les rares survivants, Stan, un jeune garçon, isolé depuis un an, reçoit la visite d'un robot de modèle industriel, qui, étrangement, ne semble pas obéir à l'IA. Stan l'accepte à ses côtés, et lui donne le surnom de Rocky. Ensemble, ils partent à la rencontre d'éventuels rescapés...


La critique ZOO

Nicolas Jean et Yann Valeani nous entrainent sur Caldoria où les robots qui aidaient les Hommes à extraire le minerai se sont mis à découper tout ce qui vivait. Or, non seulement Stan survit dans son coin du haut de ses 10 ans mais un robot géant se met à le protéger dans ce premier épisode épique.

Rock And Stone se présente comme la BD qu’on a déjà lu mille fois avant même de l’ouvrir. Des robots tueurs aux sens ultra-développés aux ordres d’une IA très méchante sans raison particulière face à un petit garçon faible mais pas sans ressources, puisque aidé d’un grand baraqué. Terminator n’est pas loin et on se dit que la série va se perdre dans le désert qui sert de décor.

Pourtant Rock and Stone  ne se laisse pas démonter par des scénarios vus et revus. Si l’histoire ne renouvelle pas le genre, nombre de ses détails nous piquent au vif ! Certes, le robot agit étrangement, enterre des cadavres ou se met à attaquer sans raison l’enfant mais c’est cela qui nous intrigue !


Le trait de Valeani, bien qu’un peu influencé par une culture manga démontre un réel talent dans la composition des cases et des expressions. Les planches d’ouverture mettent en avant tout le talent d’un auteur qui n’a plus rien à démontrer en matière de science-fiction. Ses robots sont époustouflants de réalisme et de fluidité, tout à fait dignes de cet auteur connu pour être prolifique en droïdes.

Comme Nicolas Jean cite Les Maîtres du temps parmi ses classiques, on n’est pas étonné d’être séduit par une BD qui semblait promise à la science-fiction de bas étage.

Haut de page

Commentez et critiquez

1200 caractères restants