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L'époque victorienne, prospère… et misérable

Contrairement à Elizabeth et son attirail de gens de maison, l’autre héros du Club des prédateurs, Jack, doit se battre pour survivre dans les ruelles mal famées de Londres. Ce paradoxe est une réalité de l’Angleterre victorienne !

Grâce à la Révolution industrielle, l’Angleterre du temps du Club des prédateurs connaît une prospérité sans précédent ! L’ère victorienne est celle des grandes villes, puisque la demande de main d’œuvre a entraîné une explosion du nombre d’habitants dans les cités industrielles.

Club des prédateurs T.1

Club des prédateurs T.1

Les conditions de vie y sont pourtant terribles pour les moins aisés. Des familles entières s’entassent dans une seule pièce ou dans des bidonvilles. Les conditions de travail des ouvriers sont le plus souvent dramatiques, surtout pour les enfants. Vu leur petite taille leur permettant de passer sous les machines ou de se glisser dans les tunnels étroits des mines, les enfants sont une main d’œuvre de choix... et bon marché de surcroît ! Beaucoup n’atteignent pas les 25 ans. Il faudra attendre 1847 pour que le travail des femmes et des enfants soit limité à dix heures par jour...

Face à cette misère, les marginaux sont nombreux : à Londres, les pickpockets, les prostituées et les criminels grouillent, dont le tristement célèbre Jack l’Eventreur...

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