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Les origines du Clan de la Rivière Sauvage




Un projet BD n’est pas toujours ressemblant à ce que sera l’album final, même pour des auteurs confirmés. Régis Hautière et Renaud Dillies, célèbres pour leurs séries Abélard, et Alvin chez Dargaud, en ont fait l’illustration pour Le clan de la rivière Sauvage tome 1, publié aux éditions de la Gouttière.


Régis Hautière: « Quand nous avons proposé le projet du Clan de la Rivière Sauvage, il y avait en fait deux options qui n’étaient pas tranchées.
Il y avait une première version qui avait un côté Tom Sawyer, dans une ambiance sauvage à l’américaine. Un univers très nature, très orienté sur les ambiances américaines. Et puis, il y avait cette version plus fantastique, qui fait aujourd’hui l’album. J’ai rapidement tranché vers cette approche plus imaginative.
Mais pour autant, vous allez voir que le projet n’avait pas fini d’évoluer. A l’origine, je faisais naviguer les personnages dans les grands classiques de la littérature d’aventure pour enfant. Mais notre éditeur m’a fait remarquer qu’il pouvait y avoir un souci, avec cette proposition. Elle imposait que les enfants connaissent ces récits. J’avais grandi avec, alors c’était peut-être mon cas, mais pas forcément celui de tous les lecteurs potentiels. Et c’était dommage de se priver dès le départ d’une partie du lectorat. Alors nous sommes partis dans cette idée plus générale, de traiter les genres plus que les œuvres. Et c’est la direction que nous prenons dès le premier album, en parlant de piraterie, avant de parler de chevalerie dans le tome 2."



"Ainsi, on conserve juste les codes universels et on ne craint pas de faire référence à des livres qui n’auraient pas été lus. C’est ça l’intérêt d’une relation de proximité avec son éditeur. On tire le meilleur du potentiel du projet, même si cela impose de remettre en question son travail. »







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