À la guerre, le son du clairon sonne le glas ou l’espoir. Dans un monde médiéval sanglant, Luka sonne le clairon pour une armée de mercenaires. Mais l’adolescence approche, et avec elle, l’éclosion de ses étranges pouvoirs.
Luka a 14 ans. Recueilli tout petit par le chef d’une armée de mercenaires, il ne connaît que la guerre et le sang. Ni exclu ni intégré, il reste en marge avec son goût pour la musique et sa corne de bois sur le crâne. Jouer du clairon est la seule chose qui ne le dégoûte pas voire la seule chose qui trouve grâce à ses yeux. Et ce n’est pas peu dire, car Luka peut voir les sons.
© SENSOKYOSHITSU © 2022 by Mozuku Sora, Higoro Toumori / SHUEISHA Inc.
Donner corps à la musique
Lorsque Luka regarde le monde ou joue de la musique, les notes s’envolent devant ses yeux telles de grandes constellations. Personne ne le croit. Mais lorsqu’une bataille tourne mal et que Luka, mourant, sonne la retraite, le champ de bataille se couvre d’un damier avec direction lumineuse que personne ne peut ignorer. Luka guide ses alliés vers la survie tandis que la vie le quitte.
Mais ce n’est pas la guerre qui intéresse ses ennemis. C’est Luka qu’ils sont venus chercher. Bientôt, le garçon se retrouve entouré de ses semblables. Des « Cornus », tous dotés de grand pouvoir. En deux temps, trois mouvements, il participe à une guerre qui le dépasse complètement.
Mozuku Sora au scénario et Higoro Toumori au dessin proposent un récit médiéval à la croisée entre Vinland Saga et Kingdom of Knowledge. Un récit sombre, violent, où l’art et le savoir font office de trésors et de remèdes aux conflits mondiaux. À moins qu’ils n’en soient la source… Avec son graphisme dense et riche, The Bugle Call promet une histoire grandiose et pleine de rebondissements.
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