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Criminal - T8 : Un été cruel

couverture de l'album Un été cruel

Série : CriminalTome : 8/8Éditeur : Delcourt

Scénario : Ed Brubaker, Sean PhillipsDessin : Sean PhillipsColoriste : Jacob PhillipsTraducteur : Alex Nikolavitch

Collection : Contrebande

Genres : Comics, Polar / Thriller

Prix : 29.95€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

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Le synopsis du comics Un été cruel

Au cours de l'été 1988, Teeg Lawless met au point le plus gros braquage de sa carrière. Mais Ricky, le fils de Teeg, et ses amis, s'engagent sur la même voie que leurs pères, et cela va devenir le pire été de leur vie. Un Été cruel est une épopée où la tragédie se transmet de génération en génération. Chef-d'oeuvre des maîtres noirs les plus célèbres de l'industrie, Brubaker et Phillips.


La critique ZOO sur l'album Un été cruel

Après quelques années à explorer d’autres univers polar, le duo Brubaker/Phillips retrouve les méandres poisseux de la famille Lawless, à la fin des années 80, dans les pas de Teeg et son fils Ricky. Destins croisés pour une série noire captivante.

Digne héritier des grands écrivains de romans noirs, Ed Brubaker construit progressivement une œuvre forte et très cohérente qui rend brillamment hommage aux maîtres du genre, comme Hammett ou Westlake. Cependant, sous ce vernis très référencé et classique, le scénariste reste moderne dans sa démarche, comme il nous le démontre une nouvelle fois avec ce volume qui regroupe la quasi-totalité des épisodes de la dernière série Criminal, parue entre 2019 et 2020.

Il nous entraîne en 1988, alors que Ricky est jeune et qu’il commet ses premiers larcins, glissant dans la spirale paternelle du crime. On sent bien qu’il n’y a d’autre avenir pour l’ado que de suivre cette voie et évoluer dans les milieux interlopes qu’il connaît depuis son enfance. Une voie jonchée de cadavres et de hold-up presque foireux ou, avec son père, ils croisent la route d’une belle inconnue, Jane, qui vient s’incruster dans cette cellule familiale quelque peu conflictuelle.

Brubaker connaît les codes du polar, et surtout il aime les brouiller

Les intrigues se croisent, s’emmêlent, on suit Jane, puis le détective qui la poursuit obsessionnellement, on retourne vers Ricky et ses problèmes, en repassant par Jane et en revenant sur Teeg. Cet enchaînement de séquences peut déstabiliser, mais elle amène une urgence narrative très sombre et tendue qui nous emporte tout de suite. D’autant que même si l’on ne sait pas vraiment où l'on va, on est captivé par cette impression de vivre les choses comme elles viennent, sans compromis.

Aux crayons, Sean Phillips livre une copie très contrastée qui amplifie ce sentiment poussiéreux qui sent bon la ruelle sombre d’une nuit sans Lune!


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