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Doomsday Clock : Doomsday Clock (Urban Limited)

couverture de l'album Doomsday Clock (Urban Limited)

Série : Doomsday ClockÉditeur : Urban Comics

Scénario : Gary Frank, Geoff JohnsColoriste : Brad AndersonTraducteur : Edmond Tourriol

Collection : URBAN LIMITED

Genres : Comics

Prix : 69.00€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    3.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs4.5
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Le synopsis du comics Doomsday Clock (Urban Limited)

La collection Urban Limited propose de découvrir des récits majeurs de DC Comics dans un format hors du commun et une fabrication particulièrement luxueuse. Les tirages sont uniques, limités à 1500 exemplaires et numérotés à la machine à l'intérieur des ouvrages.


La critique ZOO sur l'album Doomsday Clock (Urban Limited)

Plus que jamais devenu une franchise DC comme les autres, Watchmen se voit désormais affublé d’une suite qui entraîne les principaux personnages créés par Moore et Gibbons à la rencontre de l’écurie DC ! Bonne idée ou opportunisme commercial décomplexé, Doomsday Clock brouille les pistes dès les premières planches !

Si pendant longtemps Watchmen a été considéré comme une œuvre entière et auto-conclusive, l’éditeur DC a su progressivement montrer qu’il était encore possible d’étoffer cet univers, soit en revenant sur son passé (Before Watchmen), soit en racontant une hypothétique suite, à l’exemple de la série télévisée !

L’idée fait évidemment bondir les fans les plus endurcis, mais qu’en est-il sur pièce ?

Après avoir organisé une fausse invasion extra-terrestre, au cœur de New York, afin de "sauver l'humanité", Ozymandias est désormais obligé de se cacher. Il monte une nouvelle équipe pour aller chercher le mystérieux Dr Manhattan qui semble être le seul à pouvoir remettre les choses en ordre. Mais ce dernier s’est réfugié dans une autre dimension, celle de la Ligue de Justice. Il en profite, depuis, pour interférer avec le cours des événements, manipulant les héros et leurs origines…


L’ambition de ce projet est donc clairement d’intégrer ces personnages à l’univers DC classique et donc ainsi de rompre les spécificités qui les ont rendus uniques. C’est audacieux, il faut bien le reconnaître, d’autant que Johns ne lésine pas sur les explications, sur les scènes bien démonstratives, singeant au passage le style de Moore, en questionnant l’image du Héros et son implication. Néanmoins, même si le premier tiers reste haletant et plein de bonnes idées, l’intrigue tourne vite au prétexte, presque poussif. Johns peine à tout recoller !

De son côté, Gary Frank livre de très belles planches, soignant ses mises en scène, ses cadrages. Un très beau travail qui vaut à lui seul l’achat de ce volume !

Doomsday Clock ne parvient peut-être pas à égaler son modèle, mais les auteurs posent les bases d’un univers croisé qui interpelle !

Y a-t-il un avenir pour ces personnages ? Avec la prochaine mini-série consacrée à Rorschach, DC semble plus que jamais décidé à nous en convaincre !

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