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JSA - L'âge d'or : The Golden Age - JSA Justice Society

couverture de l'album The Golden Age  - JSA Justice Society

Série : JSA - L'âge d'orÉditeur : Urban Comics

Scénario : Collectif, James Robinson, Paul SmithColoriste : Richard OryTraducteur : Jérôme Wicky

Collection : DC Confidential

Genres : Comics

Prix : 22.50€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
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Le synopsis du comics The Golden Age - JSA Justice Society

La fin des années 1940. Après la victoire des alliés lors de la Seconde Guerre mondiale, les Etats-Unis connaissent un boom économique prodigieux mais sombrent également dans la paranoïa anti-communiste. Dans ce contexte de guerre froide naissante, plusieurs justiciers masqués tentent de trouver leur place au sein de cette nouvelle société pleine de promesses d'avenir. Mais le retour au pays de l'un d'entre eux, Manhunter, va signaler le début d'une enquête tortueuse révélant les liens troubles entre la communauté des super-héros et le gouvernement ainsi qu'un complot visant à l'asservissement de ces anciens protecteurs de la nation.


La critique ZOO sur l'album The Golden Age - JSA Justice Society

A l’orée des années 90, en pleine période post-Watchmen, James Robinson propose une réécriture alternative, sans compromis, de la Justice Society of America. L’idéal héroïque d’une nation en pleine effervescence qui célèbre ceux qui ont ramené la paix, sans deviner que dans l’ombre le combat continue ! 

Restée jusque-là inédite en France, la mini-série « Golden Age » de James Robinson et Paul Smith n’en reste pas moins un véritable petit bijou d’écriture qui pose assez habilement un regard sur l’Amérique d’après-guerre qui glorifie ses héros en imposant l’image d’une nation blanche, dynamique et prospère.

Le scénariste axe son propos autour des membres de la JSA, partis servir leur pays, et qui reviennent en partie marqués au fer rouge par les combats en Europe. Un traumatisme qui vient contre balancer par sa violence crue leur passé de super-héros dans les années 40, haut en couleur, mais éloignés de la réalité à laquelle ils ont été confrontés !

Nous découvrons alors des hommes et des femmes qui se repositionnent, laissant leur costume bariolé dans l’armoire, pour se prendre au jeu de la reconstruction, et des idéaux progressistes qu’elle véhicule.



Comme il y a toujours un « mais » pour venir gripper toutes ces intrigues aux apparences trop parfaites, nous découvrons progressivement un homme qui vient se glisser dans l’ombre,  Manhunter. Il va être l’élément perturbateur qui va venir ternir cette belle façade en révélant la vérité…
Même s’il reprend certains éléments amenés par Moore, comme le rôle des héros dans les conflits, leur impact sur la société, l’idée du vieillissement, de la retraite, Robinson s’interroge sur cette ambivalence américaine, ce double visage de héros autoproclamé au relent moralisateur !


Une œuvre riche et fascinante, magnifiquement mise en scène par Paul Smith qui livre là certainement l’un de ses meilleurs travaux avec son dessin très expressif et esthétique !

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