ZOO
couverture de l'album Souffrance

Série : OutcastTome : 2/8Éditeur : Delcourt

Scénario : Robert KirkmanDessin : Paul AzacetaColoriste : Elizabeth Breitweiser

Collection : Contrebande

Genres : Comics, Fantastique, Polar / Thriller

Public : À partir de 12 ans

Prix : 16.95€

  • ZOO
    note Zoo4.5

    Scénario

    4.5

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis du comics Souffrance

Kyle Barnes est tourmenté par des possessions démoniaques depuis son plus jeune âge. À la lumière de récentes découvertes et en dépit de terribles cauchemars, il semble commencer à comprendre la nature du mal qui le touche, et à entrevoir les réponses qu'il a cherchées toute sa vie. En revanche, la vie du Révérend Anderson, celui qui le soutient depuis toujours, semble sur le point de s'écrouler.


La critique ZOO sur l'album Souffrance

Kyle Barnes, traumatisé par son enfance, vit séparé de son épouse et de sa fille. Le démon semble être toujours près de lui, à guetter le meilleur moment pour s’emparer de ses proches. Kyle est le « Banni » mais que cache ce terme ? Pourquoi lui ? Ces réponses vont le conduire bien trop loin pour un récit passionnant.

Kyle et le père Anderson doutent. Ils ne sont plus sûrs du bienfondé de leurs exorcismes et même de leur réussite. Les âmes sont-elles vraiment sauvées ? Pourquoi chez les ex-possédés certains meurent et d’autres vivent ? Où est Dieu ? Revoyant sa famille, Kyle fera le choix qu’il a que trop retardé...

Outcast T.2

Ce deuxième opus prend davantage le temps de poser les personnages du révérend et de Kyle, souffrants. La douleur physique est d’abord au rendez-vous mais la torture psychique prend le pas dessus : Kyle doute de tout tandis que le révérend qui n’entend plus Dieu, se sent abandonné.

Toujours aussi dur avec ses personnages, Robert Kirkman maitrise parfaitement son scénario, imprimant une légère pause dans l’action pour apporter de nouveaux éléments à l’univers possédé qu’il a créé. Le rythme faussement ralenti densifie les personnages pour surprendre davantage par les rebondissements qui leurs arrivent et vont crescendo...

Le dessin précis de Paul Azaceta et les couleurs d’Elisabeth Brettweiser jouent parfaitement entre l’ombre et la lumière pour livrer des scènes souvent bluffantes, parfois même effrayantes. Le chemin de croix des personnages se lit sur leur visage et s’imprime sur leurs corps. De quoi rendre parfaitement crédible le sort funeste qui attend les héros.

Ce deuxième tome d’Outcast sait jouer avec les nerfs du lecteur pour le rendre parfaitement accro.

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