Dargaud

Les yeux noirs
Quand il était môme, Tsagoï s'arrangeait toujours pour rater l'heure du violon, dans son taudis. Il préférait se castagner avec le boiteux. Et il rêvait d'un camion, tandis que son cousin Mirno rêvait d'épouser Miléna et de devenir riche. Vingt-cinq ans après, alors qu'ils se retrouvent à la frontière tchèque, le "petit" (environ deux mètres) Tsagoï est au volant d'un camion plein de caviar slovaque réputé immangeable, et Mirno, sapé comme un milord, paie des manteaux de fourrure à Miléna. Lui, il transporte simplement un petit congélateur plein de trucs mystérieux. Et ce jour-là, c'est la finale du championnat du monde de foot, tous les flics sont scotchés devant la télé, et tout le monde en profite : les mafieux russes, les paumés de tout poil, et Mirno. Ce qui nous donne une journée qui débute mal, continue mal aussi, et ne finit pas très bien. Dans une atmosphère de fin du monde, avec cadrages extrêmes et lumières glauques - ce qui n'empêche pas l'humour -, Smolderen et Marini nous servent une histoire pleine de bruit et de fureur à lire en écoutant une bonne musique tzigane - les Yeux noirs, par exemple.

Salut l'artiste
Charlie Brown aimerait bien trouver pour Snoopy un livre qui raconterait l'histoire d'une jolie princesse qui embrasserait une grenouille qui se transformerait en beagle... Mais la vie n'est pas un conte de fées, loin de là. Pauvre Snoopy ! Charlie étant obligé de partir quelques jours, il doit rester avec Linus et Lucy. Une vraie vie de chien : il n'a pas le droit de monter sur le canapé, ni de se faire griller une brochette de marshmallows dans le jardin à deux heures du matin. Et il s'ennuie de ce garçon à la tête ronde qui est censé revenir le chercher, mais il ne sait plus si ça fait cinq minutes ou cent ans qu'il l'attend, puisque les chiens n'ont pas la notion du temps. Décidément, les Peanuts ont des sujets de méditation, ces temps-ci : Sally perd ses dents et les met sous l'oreiller comme tout le monde, mais elle apprend que la souris envoie les dents qu'elle ramasse à une usine de boules de billard. Est-ce correct ? Snoopy, lui, a le vague souvenir d'un rat qui venait chercher ses crocs quand il était petit. Et à propos d'enfance, il s'est remis à son roman : "Je viens d'une famille très pauvre. Nous étions si pauvres que nous mangions de la pâtée pour chats. Nous en sommes tous morts." En fait, il semblerait que personne ne soit mort, mais le chat était furax. Et maintenant, Snoopy est obsédé de cookies. C'est comme ça, quand on a été pauvre. Et puis, il y a Lucy qui harcèle Schroeder sexuellement, et Linus qui essaie d'apprendre à Snoopy à courir après la balle, "les oreilles flottantes et la langue dehors". Ça ne marche pas très fort, en fait. Snoopy reste digne, ses oreilles ne flottent pas et sa langue ne pendouille pas dehors, contrairement à celle d'Odie, le copain de Garfield, mais c'est une autre histoire...

Poilade de Déblok aux éclats de rire
Stars du Journal de Mickey, les Déblok font maintenant un tabac en albums. On adore les tronches impayables des héros, et l'obstination de Truffo (le clébard) à vouloir trouver la vie ludique. Et puis, chez les Déblok, les nuisances quotidiennes ont un petit côté rigolo qu'elles n'ont absolument pas dans la vie, et c'est excellent pour le moral. Dans ce volume 2 de la grande saga Déblok, on voit toute la famille partir en vacances dans le camping-car de l'oncle Marcel, tenancier de la charcuterie Au cochon content - détail qui a son importance : le camping-car arbore fièrement sur son toit un gros cochon content. On les voit s'enthousiasmer pour la vente par correspondance et les trouvailles de "la Chaumière magique" : le joli petit modèle de protège-télécommande en caoutchouc, la caisse à chat futuriste (inaugurée par le chien), l'irrésistible poster avec sous-bois (également inauguré par le chien). Chez les mômes, la mode est aux Basket Monsters : "A l'attaque ! Désintégration !" Toute la famille, y compris la tatie Grisemine, est donc branchée sur Krypton 4 et vit au rythme de combats éprouvants entre Basket Monster et Poubelle Man. Comment une mère de famille normale arrive-t-elle à faire mettre le couvert à un Basket Monster teigneux en 17 minutes et 45 secondes ? Vous le saurez en lisant cet album. Comment endormir un bébé, de nos jours ? Sûrement pas avec des salades poétiques de petits lapins roses dans la forêt, mais plutôt avec une "belle" histoire de monstres décapités d'où s'écoule une glue verte immonde. Cette Poilade de Déblok aux éclats de rire est donc à mettre entre toutes les mains - celles des pré-ados (8 ans) et celles de tous les parents qui ont la chance d'héberger chez eux un ou plusieurs Basket Monsters au mieux de leur forme.

Les aventures de l'Univers

Les cavaliers du rio perdu
Au ranch Triple Six, Red Dust et Comanche préparent leurs chevaux pour la foire de Laramie, tout en essayant d'apprendre les travaux de la ferme à Feu d'orage et Torrent d'été, deux jeunes Indiens recherchés pour avoir refusé de réintégrer leur réserve. L'apprentissage ne va pas sans mal, les deux braves rechignant à faire des travaux de squaws comme traire une vache, repeindre un mur ou planter des piquets de clôture.
Mais les hommes de Fergus Longsdale passent par là. Ils poursuivent des voleurs de bétail et ils pourraient bien repérer les deux jeunes Indiens. Pour les cacher, le vieux Ten a une idée : les cabanes en ruine du Rio perdu, vestiges de l'époque où, vingt ans plus tôt, l'Irlandais Sullivan avait trouvé deux pépites dans le Rio. Ce qui avait donné une mémorable ruée vers l'or avec ville-champignon, jeux, filles, alcools et explosion finale à la dynamite, histoire d'accélérer un peu le rendement. Résultat : la moitié de la montagne en poussière, dix-sept morts et le Rio avalé par la terre - d'où sa nouvelle appellation de Rio perdu.
C'est dans cette ville fantôme que vont se produire quelques événements pour le moins étonnants : la résurrection d'un grand costaud appelé Le Bison, mort depuis vingt ans d'une balle dans le crâne, un déferlement spectaculaire de bétail volé dans les souterrains de la ville, et le retour du fameux Rio perdu...
"Que Jupiter m'envoie sa foudre !" comme dit le vieux Ten qui a tout vu dans sa vie "sauf la crucifixion et la retraite de Russie". Greg nous donne encore une fois un scénario solide et riche en morceaux de bravoure qui donnent à Rouge l'occasion d'exprimer ses talents dans un registre proche de celui de Giraud, pour cette série phare du western.

Mon Oeuvre à moi - tome 3
Au mois de juin, il fait beau, et Dame Nature se renouvelle en disséminant à tout va ses pollens. Donc, plutôt que de risquer le choc anaphylactique et les coups de soleil, mieux vaut rester chez soi à savourer les aventures de notre Chichille. Au sommet de sa forme dans ces deux intégrales aux nouvelles couvertures dont la luxuriance fait pâlir d'envie le printemps, et qui comptent, pour le Tome 3, « Les insolences d'Achille Talon », « Achille Talon méprise l'obstacle », et « Les Petits Desseins d'Achille Talon », et pour le Tome 13, « Achille Talon et l'archipel de Sanzunron », « Achille Talon contre le Dr Chacal et Mr Bide », ainsi que « Achille Talon et le Monstre de l'étang Tacule ». Autant de classiques dans une si belle livrée, on n'avait pas vu ça depuis la Pléiade. Hop !

Yuyu Hakusho - Le gardien des âmes, T.3

Little Diomède
New Orleans

Les Héros de l'Équinoxe
Valérian, le plus grand space-opéra publié par des auteurs français, nous entraîne dans un monde et un futur lointains. Le duo est constitué d'agents spatio-temporels : Valérian et Laureline. C'est à bord d'un vaisseau affrété par Galaxity, capitale de l'Empire Terrien, qu'ils se déplacent pour vivre des aventures hautes en couleur. Les scénarios font d'habiles clins d'oeil à notre époque, mettant en scène tyrans et dictateurs, souvent bien proches de ceux de notre 20ème siècle. Le dessin est classique mais doué d'une fantaisie qui donne une saveur rarement égalée aux créatures monstrueuses ou sympathiques que croise Valérian. Grâce à des histoires formidablement inventives, les auteurs de Valérian ont su séduire le public le plus large possible depuis 1967, année de création de cette série pour l'hebdomadaire PILOTE. L'album Les Habitants du Ciel constitue une étonnante "encyclopédie loufoque" détaillant chacune des créatures qui apparaissent dans les 13 albums.

Les Héros de l'Équinoxe
Rude mission pour Valérian, qui doit partir à la conquête de l'île aux enfants afin de repeupler la belle planète Simlane. Car il n'est pas seul à tenter sa chance. prêts eux aussi à s'envoler avec l'équinoxe, il y a le brutal Irmgaal qui ne jure que par le feu et par le sang. Ortzog, héros prolétarien bien lourd comme on n'en fait plus. Blimflim, enfin, gourou de service aux méthodes peu nettes. Que le meilleur gagne au fil d'épreuves terrifiantes et rocambolesques.

Les spectres d'Inverloch
Valérian, le plus grand space-opéra publié par des auteurs français, nous entraîne dans un monde et un futur lointains. Le duo est constitué d'agents spatio-temporels : Valérian et Laureline. C'est à bord d'un vaisseau affrété par Galaxity, capitale de l'Empire Terrien, qu'ils se déplacent pour vivre des aventures hautes en couleur. Les scénarios font d'habiles clins d'oeil à notre époque, mettant en scène tyrans et dictateurs, souvent bien proches de ceux de notre 20ème siècle. Le dessin est classique mais doué d'une fantaisie qui donne une saveur rarement égalée aux créatures monstrueuses ou sympathiques que croise Valérian. Grâce à des histoires formidablement inventives, les auteurs de Valérian ont su séduire le public le plus large possible depuis 1967, année de création de cette série pour l'hebdomadaire PILOTE. L'album Les Habitants du Ciel constitue une étonnante "encyclopédie loufoque" détaillant chacune des créatures qui apparaissent dans les 13 albums.

Les fauves

La diète, jamais
Le chat le plus paresseux de l'histoire de la BD voit le jour en 78 dans la presse quotidienne et dominicale américaine. Garfield, adulé par son maître, peut savourer tout à loisir le plaisir de ne rien faire; gras, toujours fatigué, toujours affamé, toujours bavard, il philosophe avec humour sur sa condition féline. En oubliant pas de s'alimenter et de se reposer, bien sûr... Les éditions Bagheera ont édité en 91 un album de Garfield. Dargaud a toutefois récupéré l'exclusivité de cette série.et poursuit l'édition de Garfield à raison de 2 titres par an.

Les disparus du Faucon Noir
A la demande de Jean-Michel Charlier, il dessine, dans un style qui lui est personnel, Raid sur la Corne d'Or, suite et fin de l'épisode Le Vaisseau de l'Enfer.
Lorg, son fils, collabore avec lui, et tous deux récidiveront dans une histoire intitulée L'Ile des Vaisseaux Perdus. Christian Gaty assure ensuite la relève avec une autre aventure, Les Disparus du Faucon Noir.
Trois histoires que vous allez redécouvrir, ou découvrir, dans ce septième tome mettant en scène des personnages désormais immortels : Barbe-Rouge, Eric, Triple-Pattes, Baba et les autres.

La marine antique - 1

Bye bye Cahuenga

La fosse aux lions
Quand Barbe-Rouge naît en 1959 dans Pilote sous la plume de Charlier et Hubinon, il est déjà le Démon des Caraïbes, le pirate qui sème la terreur sur toutes les mers du globe, et on ne sait rien de ses précédentes occupations. Aujourd'hui, grâce à Perrissin et Redondo, Barbe-Rouge a un passé et un nom : Jean-Baptiste Cornic, orphelin à onze ans, mousse à douze ans, devenu à vingt ans corsaire du roi et, à la fin des Frères de la côte, déjà borgne et hors-la-loi. Naufragé, Cornic est recueilli à bord du San Luca, navire de sa Majesté très catholique l'Infante d'Espagne, où sévissent le scorbut et une vague de furoncles que Cervantès, un ex-barbier promu médecin, essaie d'enrayer en citant toutes les cinq minutes les moments forts du serment d'Hippocrate. La vie à bord est assez féroce. Au moment où Cornic est censé se battre contre des rats dans la Fosse aux lions pour alimenter les paris de l'équipage, il a l'excellente idée d'échanger sa vie contre la promesse du trésor de Porto-Bello : cent cinquante coffres engloutis par moins de vingt mètres de fond, pleins d'or, d'argent et de pierres précieuses. Le voilà donc en sursis mais les choses se gâtent sous la forme d'un bateau plein de pirates anglais. Dans la grande tradition du genre, avec un sens de l'action très efficace et un humour revigorant, Redondo et Perrissin nous racontent comment un homme trahi et écoeuré bascule dans la piraterie et, de Barba Roja à Red Beard, est prêt à entrer dans la légende sous le nom de Barbe-Rouge.

Bombardier pour Mexico
New York 1946. Fraîchement démobilisés, Colby, Warsow et Taxi rêvent d'ouvrir leur compagnie d'aviation privée. En attendant, ayant quelques problèmes de liquidité, ils ouvrent une agence de détectives privés baptisée Blue Sky - un taudis illuminé par le sourire de Mademoiselle Broadway, ex-vendeuse de hot-dogs recyclée secrétaire. Aujourd'hui est un grand jour : le général Masterson, leur ancien supérieur dans l'Air Force, veut les embaucher sur le tournage d'un film d'aviation de guerre comme conseillers techniques. Mais voilà que le général se fait assassiner dès son arrivée à Grand Central Station, sous les yeux de ses trois amis. Avant de mourir, il a juste le temps de dire à Colby deux ou trois choses confuses, dont "trop dangereux, n'y allez pas". Donc, ils y vont, et nous les retrouvons à Espejismo Rancho, à la frontière du Mexique en train de piloter des avions de carnaval bourrés de bombes vides, au-dessus d'un pseudo-Japon mexicain, avec une foule de personnages fort intéressants et plus suspects les uns que les autres : un producteur autrichien, un acteur camé jusqu'à l'os et un authentique Major Michisawa, héros de l'aviation japonaise. Sans compter diverses tentatives de meurtre et un petit trafic de substances interdites qui viennent mettre un peu de piquant dans ce qui n'était au départ qu'un vulgaire film de série B. Comme toujours sous la plume de Greg, un scénario bien ficelé et plein d'humour, habité par des personnages forts ; et, sous la plume de Blanc-Dumont, un réalisme époustouflant, un sens subtil du cadrage et des décors. Au total : le troisième volet d'une série très attendue.

Les jeux sont faits

Soudaine recrudescence

A supprimer Rubrique-à-Brac Gallery
Chez Gotlib, l'humour est une affaire très sérieuse. Et si possible à traiter sous tous ses aspects... Les hilarantes Rubriques-à-brac, la bible de l'humour, en sont les exemples les plus démonstratifs, sans oublier Les Dingodossiers, Les Trucs-en-vrac, Les Cinemastock, etc. Attention : la lecture assidue de ces albums peut provoquer des crises de fous rires aiguës. On vous aura prévenu.

Le groupe
Pour les colons terriens qui occupent la planète Aldebaran, tout semble planifié. Mais peu à peu des événements insolites se produisent. Sans nouvelles de la Terre, Aldebaran est isolée. Coupés de tout contact, les habitants d'Aldebaran doivent faire face à plusieurs bouleversements aux conséquences inquiétantes. Le danger principal semble venir de l'océan d'où surgissent des créatures monstrueuses et hostiles. Mais qui possède vraiment une explication à cette évolution aussi terrifiante qu'incontrôlable ? Marc et Kim, deux adolescents qui ont survécu à l'anéantissement de leur village, rejoignent la capitale, Anatolie, afin de trouver une réponse. Une série captivante qui sera bientôt suivie par un nouveau cycle : Bételgeuse.
Les chemins de Valparaiso

L'homme qui valait 500 000$
En matière de western, Blueberry constitue la référence absolue. C'est en 1963 qu'est créé ce personnage pour PILOTE par Charlier et Giraud. Ils campent au départ un solide soldat qui s'affiche comme le sosie de Belmondo. La ressemblance s'estompe au fil des épisodes. Blueberry est une forte tête : teigneux, pas toujours respectueux de la rigueur militaire, indiscipliné, il n'hésite pas parfois à déserter pour remplir au mieux ses missions. Le scénario utilise tous les poncifs du Western américain avec tout ce qu'il faut de rebondissements et de personnages pittoresques (Mc Clure, Angel Face, Red Nick, Chihuahua Pearl etc. sans compter les Indiens qui sont réhabilités par les auteurs, point de vue adopté d'ailleurs dans Cartland). Parallèlement au cycle classique de la saga de Blueberry, Giraud dessine entre 68 et 70 la jeunesse du futur lieutenant. Cette "série" reprend son cours en 85 sous le crayon de Colin Wilson, très respectueux du style imposé par Giraud. Les albums ont successivement été édités par Dargaud (22 titres, l'essentiel du fond) puis par Fleurus/Hachette, puis par Novédi et enfin par Alpen pour la nouveauté dessinée par Vance. Dargaud a entrepris la réédition des albums Blueberry remaquettés et agrémentés de nouvelles couleurs.

Yuyu Hakusho - Le gardien des âmes, T.2

Le ventre du Doryphore

Cloaques

Rubrique-à-Brac Gallery
Chez Gotlib, l'humour est une affaire très sérieuse. Et si possible à traiter sous tous ses aspects... Les hilarantes Rubriques-à-brac, la bible de l'humour, en sont les exemples les plus démonstratifs, sans oublier Les Dingodossiers, Les Trucs-en-vrac, Les Cinemastock, etc. Attention : la lecture assidue de ces albums peut provoquer des crises de fous rires aiguës. On vous aura prévenu.

Les naufragés de la jungle
La saga mouvementée de la famille Noland, imaginée dans les années quatre-vingt par Franz et Pecqueur, a fait l'objet d'une réédition agrémentée d'un cinquième volet inédit.

La Révolte d'Hop-Frog
Cela pourrait être un western. D'ailleurs c'en est un, avec son lot d'Indiens et de cow-boys. Il y a même un saloon et du whisky. Mais quand on y regarde de plus près, il y a aussi des meubles qui tombent du ciel et qui écrasent des fermiers, des Indiens qui citent la " mécanique des fluides " de Krümmer et Watkins et des objets qui se révoltent contre les humains !

Le souffle du dragon
En ces terres d'Écosse, quelque part dans les Highlands, le temps n'a pas suffi à apaiser la lutte entre le bien et le mal. Vingt siècles après la chute du clan de Malheig, le passé resurgit brusquement. Qui viendra sauver Rokson et les siens ?

Première rencontre

Grimmy, T.7
Mike Peters Quoi de neuf ? Grimmy a découvert la super-glue. On peut faire un tas de trucs intéressants avec de la super-glue. La mère l'oie a acheté un sifflet à ultra-sons pour chiens : Grimmy passe son temps collé au plafond. La mère l'oie lui ayant interdit de plonger la tête dans les cuvettes des toilettes, Grimmy y boit maintenant avec une paille. Grimmy vient de découvrir qu'un chat qui se lèche en étirant la patte est en train de se laver : jusqu'à maintenant, il croyait qu'il jouait du violoncelle. Grimmy vient également de découvrir que le père Noël tient une liste des gens sages et des gens vilains. Il est consterné. La mère l'oie a rapporté un bonsaï à la maison. Mais Grimmy n'est pas né de la dernière pluie : "Bonsaï, mon oeil, je sais reconnaître des toilettes miniatures quand j'en vois." Grimmy est devenu adepte du piercing, il trouve ça cool. Grimmy est tombé amoureux d'une caniche. Attila lui fait un shampoing et une permanente. Look final : Mireille Dumas. On note dans ce tome 7 une vraie tendresse entre Grimmy et Attila : ils dorment empilés l'un sur l'autre. Une factrice remplace le facteur pendant les vacances. Grimmy frôle la schizophrénie, ça lui bouscule toutes ses valeurs. Grimmy se demande s'il y a vraiment de la vie sur d'autres bandes dessinées. C'est en effet une question très intéressante. Avis aux fans ! Vous pouvez maintenant vous offrir à domicile cet adorable cabot avec ses poubelles et ses mouches : Grimmy existe en cassettes, plus vrai que nature, dans des films d'animation de haute qualité. (Citel Video, Best of Grimmy 1 et 2)

Le Bonhomme de neige
Les aventures de Sylvain et Sylvette, c'est tout un monde. D'abord, il y a les deux héros. Avec leurs petits sabots, leurs gentilles frimousses et leurs délicieuses taches de rousseur. Au début, ils vivaient avec leur mère. Mais un jour, lors d'une cueillette de champignons, ils se sont égarés dans la forêt. Depuis, ils ont appris l'indépendance et la débrouillardise. Et aujourd'hui, ils mènent une vie paisible à l'abri de leur chaumière. Enfin, " paisible ", c'est vite dit. Car les quatre Compères ne sont jamais bien loin ! Le renard, le loup, l'ours et le sanglier n'ont de cesse d'entrer chez eux afin de dérober leurs provisions... Heureusement, nos petits amis peuvent compter sur les autres animaux : Cui-cui l'oiseau, Raton le rat blanc, la chèvre Barbichette, l'âne Gris-gris et tous leurs fidèles compagnons... Dans les albums de Sylvain et Sylvette, Jean-Louis Pesch laisse libre cours à son amour de la nature, figure centrale de ses histoires. Nostalgique de son enfance à la campagne, il met en scène un monde idéal où règne une douce harmonie entre les gens, les bêtes et l'environnement. Quand il s'arrête de dessiner, il milite au sein d'une association pour la protection des éléphants et des rhinocéros, se bat contre les zoos ou part en guerre contre l'expérimentation animale. Et vit dans un manoir campagnard, entouré de brebis, de chevaux, de chiens, de chats, de poules et d'une chèvre. Une véritable arche de Noé, en somme. À l'image du petit monde de Sylvain et Sylvette, qu'il continue d'animer sans relâche depuis maintenant quarante-cinq ans...

Mon Oeuvre à moi - tome 2
En avril, on ne se découvre pas d'un fil, c'est bien connu. Par conséquent, nous avons rhabillé d'une nouvelle maquette la réédition de l'intégrale Tome 2 de Mon oeuvre à moi, dans laquelle vous pourrez retrouver les réjouissants Mon fils à moi, L'Indispensables Achille Talon et Achille Talon au pouvoir, classiques de la BD dont la lecture assidue devrait vous prémunie de tous les aléas météorologiques néfastes. Et hop !

Les convoyeurs

Panique à Diplodocus-land
L'action se déroule quelque part avant (ou après, c'est selon) J.-C., à la période dite de "l'apeupréhistoire". Selon les auteurs, cette période aurait été peuplée de drôles de créatures dont Nabuchodinosaure (Nab pour les intimes). Pas tout à fait dinosaure ni vraiment homme, Nab est toutefois doué de parole et, surtout, d'un solide sens de l'humour qui lui permet de supporter les désagréments de l'apeupréhistoire...

Le thalamus

La piste des Navajos
En matière de western, Blueberry constitue la référence absolue. C'est en 1963 qu'est créé ce personnage pour PILOTE par Charlier et Giraud. Ils campent au départ un solide soldat qui s'affiche comme le sosie de Belmondo. La ressemblance s'estompe au fil des épisodes. Blueberry est une forte tête : teigneux, pas toujours respectueux de la rigueur militaire, indiscipliné, il n'hésite pas parfois à déserter pour remplir au mieux ses missions. Le scénario utilise tous les poncifs du Western américain avec tout ce qu'il faut de rebondissements et de personnages pittoresques (Mc Clure, Angel Face, Red Nick, Chihuahua Pearl etc. sans compter les Indiens qui sont réhabilités par les auteurs, point de vue adopté d'ailleurs dans Cartland). Parallèlement au cycle classique de la saga de Blueberry, Giraud dessine entre 68 et 70 la jeunesse du futur lieutenant. Cette "série" reprend son cours en 85 sous le crayon de Colin Wilson, très respectueux du style imposé par Giraud. Les albums ont successivement été édités par Dargaud (22 titres, l'essentiel du fond) puis par Fleurus/Hachette, puis par Novédi et enfin par Alpen pour la nouveauté dessinée par Vance. Dargaud a entrepris la réédition des albums Blueberry remaquettés et agrémentés de nouvelles couleurs.

De Vents, de Jade et de Jais
La destinée du Baron de Wismerhill, maître et seigneur de Moork et d'Orkher, semble éclatante. Devenu l'un des plus puissants féodaux de l'Empire, rien ne semble lui résister. Pourtant, à mesure que sa rencontre avec l'Empereur se rapproche, Wismerhill sent cette odeur indicible de souffre et de mort se rapprocher de lui. Bonne chance, Wismerhill...

L'albinos
Cela débute comme un conte de fées moderne : campus, balançoire, herbe verte...Tony, le gros Douglas et Kim, la fille-garçon jouent avec la mignonne Kathy... Passe l'enfance, arrive l'adolescence... Kathy a très harmonieusement grandi et toute la bande de juvéniles dévoreurs de popcorn décide d'organiser une party en son honneur. A partir de là, Enrique Abuli (l'implacable scénariste de Torpédo) et Marcelo Perez, un jeune dessinateur argentin plein de brio, s'amusent, à la manière d'un David Lynch ou d'un Stephen King, à dynamiter le si charmant dépliant publicitaire, en vertu du principe qui veut que sous la sophistication formelle dorment toujours les pulsions les plus violentes...

Les belles cubaines
Ce beau livre se présente comme un patchwork avec photos, textes et dessins. Le tout savamment malaxé par le savoir-faire scénaristique et journalistique de Pierre Christin, le scénariste de Valérian. Les auteurs se sont amusés à inventer le passé de chacune des automobiles présentées en restituant leur âge d'or, lorsqu'elles étaient neuves et belles, ignorantes de ces terribles choses que sont la corrosion, l'usure et les coups ! Un livre qui sent bon le chrome, l'exotisme cubain en plus. Deux fois par an, Pierre Christin nous fera partager son oeil, son humour, sa culture du voyage. À chaque "angle", à chaque livre, il choisira un illustrateur de renom pour imaginer ses propos, fictifs ou documentaires. Ce sont les correspondances de Pierre Christin. Le premier livre de cette collection est consacrée à Cuba, aux belles américaines et à leurs mythiques propriétaires. Aux pinceaux, Patrick Lesueur, grand spécialiste des automobiles made in U.S.A.

Yuyu Hakusho - Le gardien des âmes, T.1

Le point de non retour
Axle Munshine vagabonde à travers les limbes à bord de son vaisseau Vaisseau d'argent, en compagnie de Musky. Une image l'obsède indéfiniment : celle de Chimeer, femme de ses rêves. Et comme les rêves ont parfois leurs réalités, il sera inéluctablement confronté à celle-ci. Non sans rebondissements.

Le tengû carré

Histoire de monaco

Exotissimo

Garfield se prend au jeu
Il est très fortement question que ce charmant matou ait un site sur le net et son parc de loisirs dans l'Indiania ! Avec tout son petit monde : sa gamelle, sa gamelle et sa gamelle. Et aussi son fauteuil, sa couverture, sa télé avec les émissions sur les bienfaits du foie gras, ses pizzas, ses beignets et, accessoirement, Jon, son maître adoré, et son copain Odie, le modèle de chien ludique qui a perpétuellement la pêche - c'est insupportable. Et comment notre héros prend-il la nouvelle ? Comme d'habitude : à l'horizontale, le ventre en l'air. Il s'est tellement goinfré au déjeuner de six heures qu'il a raté le dîner, et ça l'inquiète : il va peut-être mourir de faim. Côté "vie active", il se fait piéger par une pelote de laine et voit défiler sa vie entière devant ses yeux comme le veut la coutume. Bilan : sa vie ressemble à un clip pour un fast-food. Mais graphiquement, le combat contre la pelote de laine est intéressant. L'autre grande nouvelle, c'est qu'il va avoir seize ans. Ça ne le ravit pas trop. Le seul truc sympa, c'est l'idée du cadeau : deux milliards de chiens esclaves, le pouvoir mondial ou une broutille du même genre... Mais finalement, Jon lui propose une grosse pizza avec garniture complète, et ça fait très bien l'affaire.

