DCL
Le royaume anglo-corse
- A-t-on rétabli notre drapeau à tête de Maure sur nos navires ? - Oui, selon vos ordres. - Dites partout que le drapeau de la république française n'est plus celui des Corses ! La convention n'a peut-être privé de tous mes pouvoirs dans l'ile, mais elle ne contrôle plus rien ici.
Gallochju, bandit d'honneur
L'Intégrale
Mateo Falcone (Bertocchini-Sandro)
Le Témoin
Bienvenue en Keurse !
Guerrieri
Le Paceru
L'Intégrale
Dernière sommation !
Escrocs fora !
Vannina d'Ornano
Paoli
Petit-fils de meunier, enfant de Morosaglia, Pasquale Paoli était sans doute prédestiné à occuper une place importante dans l'histoire européenne du siècle des Lumières. Son influence fut même mondiale, lorsque l'on sait que les révolutionnaires américains, contemporains de Paoli, s'inspirèrent de ses travaux pour la constitution d'un monde neuf, basé sur une nouvelle approche de notions telles que la liberté, le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, ou l'égalité entre les hommes. En son temps, Pasquale Paoli était un homme illustre, admiré dans toute l'Europe, un chef d'Etat novateur pour les uns, mais aussi un simple brigand pour d'autres. Mais Paoli était avant tout un homme, un Corse, avec ses valeurs, ses rêves et ses espoirs. "Patria et Libertà" criait-il ! Tout est là...
Sur un fond historique rigoureux, Frédéric Bertocchini (scénario et dialogues) et Eric Rückstühl (dessins), se sont surtout attelés à peindre l'Homme. De Morosaglia, à Ponte Novu, du régiment napolitain Corsica, aux salons aristocrates britanniques, en passant par la table de Robespierre, Paoli était avant tout un homme de Lumière.