Altaya
L'homme à l'étoile d'argent
L’Homme à l’étoile d’argent est la sixième aventure de Blueberry. Elle a commencé dans le numéro 337 de Pilote (du 7 avril 1966) pour se prolonger jusqu’au numéro 360, publié le 15 septembre de cette même année. Ce chapitre présente une double particularité : d’une part, son histoire forme une unité, fait inhabituel dans une collection composée de longs arcs narratifs ; d’autre part, il s’agit de l’un des rares albums de la série à dépasser les 46 pages.
La piste des Navajos
La couverture du numéro 313 de Pilote (du 21 octobre 1965) représentait le lieutenant Blueberry à cheval avec en toile de fond la Monument Valley en Arizona. Signée de Jean Giraud, l’image était accompagnée d’une légende annonçant le cinquième épisode des aventures de l’astucieux héros, La Piste des Navajos, qui connaîtra son dénouement dans le numéro 335 (du 24 mars 1966). Avec ce nouvel épisode, Jean-Michel Charlier boucle le premier cycle des aventures du lieutenant Blueberry, désigné comme « Les premières guerres indiennes » et comprenant les cinq premiers volumes. Au cours de cette première période, le héros acquiert une grande popularité dans les pages du magazine si bien qu’à partir de l’épisode suivant (L’Homme à l’étoile d’argent), la série cessera de s’appeler Fort Navajo pour s’intituler Blueberry.
Le cavalier perdu
Début 1963, Charlier a une révélation : la vision d’un personnage évoluant dans l’Ouest américain — qui l’avait tant attiré et séduit — avec lequel il pourrait aborder l’histoire naissante des États-Unis. Mieux, il s’agirait d’un héros dont le parcours serait semé de péripéties à la chronologie indéterminée, mais dont le destin serait déjà tracé dans les grandes lignes. Jean-Michel Charlier savait d’où venait son héros et comment il finirait, qu’il serait à la fois témoin et acteur de premier plan d’une Amérique violente, en construction. Mieux encore, le personnage n’aurait pas le physique lisse et régulier de rigueur, mais un visage au charme canaille, portant la marque de sa psychologie et de sa morale. Un être remué par les événements, mais incapable de rester silencieux, inactif, impassible.
L’aigle solitaire
Dès le premier épisode de la saga, Fort Navajo, sous une apparence classique, Blueberry se révèle par petites touches comme le héros d’un genre nouveau : un fort isolé, la cavalerie, des Indiens et, au centre de tout cela, un homme qui aime le jeu, les cigares et l’alcool. Un modèle d’indiscipline. Un pur individualiste qui, mû par un instinct supérieur, deviendra le pion indispensable pour empêcher la guerre entre les Indiens et les tuniques bleues de tourner au carnage. Gênant, mais incontournable, fauteur de troubles entêté et malgré tout garant de la paix. Assurément atypique, à l’instar de son visage de boxeur au nez cassé qui emprunte ses traits à ceux de Jean-Paul Belmondo, acteur alors en vogue du cinéma français et meilleur représentant de la nouvelle vague. Tout un symbole.
Tonnerre à l’Ouest
En 1963, Jean Giraud a 25 ans. Enfant de la banlieue d’après-guerre, il grandit chez ses grands-parents et découvre la bande dessinée avant même de savoir lire. Évoquant sa jeunesse, Giraud dira : « Je me suis entièrement plongé dans la BD, qui est très vite devenue ma littérature et mon musée. Tout vient de là : si je dessine, c’est uniquement pour ça. » Il se souviendra d’une enfance marquée par « un besoin impérieux de dessiner : dans la marge de mes cahiers d’école, sur les murs, par terre… ». Autodidacte, il apprend à dessiner en examinant chaque détail des vignettes de bande dessinée. « Les choses auraient peut-être été différentes si ma famille avait canalisé cette passion du dessin dans une direction plus conforme aux critères bourgeois, Beaux-Arts, Musée du Louvre, etc. » Et d’ajouter, « par chance, ma famille ne vit là qu’une marotte et me laissa allègrement dessiner pistolets, Indiens et cow-boys.
Fort Navajo
La guerre de Sécession est terminée. Le lieutenant Graig, tout jeune officier sorti de l'école, a été muté à Fort Navajo. Il voyage en diligence en compagnie de la sœur et de la fille du Colonel Dickson, qui dirige le fort. En chemin, la diligence s'arrête dans une petite ville. Graig se rend dans un saloon pour se désaltérer. Là, il intervient dans une bagarre autour d'une partie de poker. Il fait ainsi la connaissance du lieutenant Blueberry, en route lui aussi vers Fort Navajo. Sur la route, la diligence passe devant le ranch Stanton détruit par le feu. Les indices montrent que la famille a été attaquée par les Apaches. Les hommes trouvent Stanton dans les décombres, encore vivant. Malheureusement, il ne survit pas à ses blessures. Mais il a juste le temps de dire que son fils Jim a été enlevé par les Indiens. Le lieutenant Graig, malgré les mises en gardes des conducteurs de la diligence et de Blueberry, promet au mourant de retrouver et ramener son fils. Il s'élance seul. Blueberry, sur l'insistance de la fille du colonel Dickson promet de tout faire pour ramener Graig vivant...
Skywalker passe à l'attaque
AVANT LA RÉBELLION Quelle est l’histoire de Kanan Jarrus, le héros Jedi de la série animée Star Wars Rebels ? Que s’est-il passé dans son enfance pour transformer le Padawan Caleb Dume en ce héros tourmenté dont nous avons fait connaissance dans la série ? Greg Weisman, l’un des producteurs exécutifs de Star Wars Rebels, nous le raconte dans ces pages au travers d’une histoire se déroulant pendant la Guerre des Clones. Ce terrible conflit entre les troupes des clones de la République et l’armée séparatiste, formée des droïdes appartenant à la Confédération des Systèmes Indépendants, a éclaté lors des scènes finales de L’Attaque des Clones.