Le jour où sa mère est morte, Meursault a remarqué qu'il faisait très chaud dans l'autobus qui le menait d'Alger à l'asile de vieillards, et il s'est assoupi. Plus tard, dans la chambre mortuaire, il a apprécié le café que lui offrait le concierge, a eu envie de fumer, a été gêné par la violente lumière des lampes électriques. Et c'est avec une conscience aiguë du soleil qui l'aveugle et le brûle que l'employé de bureau calme et réservé va commettre un acte irréparable. Camus présente un homme insaisissable amené à commettre un crime et qui assiste, indifférent, à son procès et à sa condamnation à mort.
Dans son adaptation de L’Etranger, Jacques Ferrandez a fait des clins d’œil aux personnages célèbres de l’époque de Camus, donc de la première moitié du XXe siècle. Le patron du restaurant où Meursault a ses habitudes a ainsi les traits de l’écrivain américain William Faulkner, pour qui Camus avait beaucoup d’admiration. Lire la suite...
Jacques Ferrandez est né là où Camus a passé toute son enfance, dans le quartier Belcourt à Alger, où réside probablement le personnage de Meursault. Le dessinateur, très attaché à cette région, y retourne régulièrement et a même consacré une œuvre à l’Algérie : Carnet d’Orient , inspiré des carnets orientaux du peintre Delacroix. Il y raconte l’histoire du pays jusqu’à son indépendance. Cette Lire la suite...
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