Lily Apricot, une ancienne tueuse des services secrets anglais, a pu échapper à son passé en rejoignant la société secrète “Le Château d'If”, dirigée par le comte de Monte Cristo troisième du nom. Elle fait à présent équipe avec un étrange partenaire, l'oviraptor Sabata Van Cleef. Ensemble, ils tentent de déjouer les complots des grands de ce monde, souvent des dinosaures qui cherchent à tracer, de gré ou de force, les grandes lignes de l'Histoire !
Jabberwocky - T2
Série : JabberwockyTome : 2/7Éditeur : Glénat Manga
Scénario : Masato HisaDessin : Masato Hisa
Collection : Seinen
Genres : Manga, Seinen
Public : À partir de 16 ans
Prix : 9.15€
- ZOO4.0
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4.0Dessin
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Le synopsis du manga
La critique ZOO
Un duo d'espions atypiques tente de déjouer les plans de sociétés secrètes dont les membres sont des dinosaures peu enclins à la cohabitation avec les humains. De Galilée à Mao Tse-Toung, revisitez l'histoire à travers ce manga fantastique au rythme haletant et au graphisme original.
Les dinosaures n'ont en réalité jamais disparu, ils se contentent de vivre cachés des humains et en nourrissent pour beaucoup un certain ressentiment. Lily Apricot, espionne anglaise déraisonnable, et Sabata, espion oviraptor expérimenté, forment désormais une équipe prête à déjouer les plans les plus meurtriers des reptiles. Ensemble, ils vont affronter une secte extrémiste vénérant Galilée, combattre des dragons, voyager de l'Italie à la Chine et apprendre qu'une équipe, cela fonctionne mieux à plusieurs...
Avec un scénario pour le moins original, Jabberwocky a fait une entrée assez remarquée sur le marché du manga. Malgré une histoire tirée par les cheveux, l'intrigue tient toujours la route dans ce deuxième tome. Le découpage en arcs courts et indépendants permet à l'auteur de ne pas se perdre dans un récit trop alambiqué. Le récit foisonne de références et de personnages historiques, donnant de la profondeur à l'intrigue. On se balade à travers le monde en posant un regard nouveau et amusé sur les événements historiques abordés.
Le dessin dénote une forte influence du comics, avec des personnages et une dynamique qui rappellent le graphisme de Mike Mignola sur Hellboy. Mais c'est surtout une utilisation du noir et blanc fortement inspirée du travail de Franck Miller sur Sin City qui frappe le lecteur. Le ton se veut aussi badass que son modèle, mais il n'est pas toujours évident de se confronter aux maîtres : l'efficacité est forcément moindre et certaines scènes d'action restent difficiles à suivre.
Jabberwocky n'en est pas moins une série coup de poing étonnante, qu'il serait dommage de manquer.