Alors que Kûsla et Weyland se réinstallent dans leur atelier suite à l’incendie déclenché par la garde du chœur, un homme mystérieux débarque en pleine nuit pour leur proposer une entente risquée. L’aventure continue pour les deux alchimistes que les événements n’ont pas épargnés. Un troisième tome palpitant !
Une rumeur affirme que la Légion d’Azami s’est déjà installée à Kazan. Selon l’histoire, elle se rend dans les villes tombées sous le joug des chevaliers pour restaurer économiquement une société appauvrie par les guerres. C’est une chance inespérée pour Kûsla et Weyland de tirer leur épingle du jeu : se faire remarquer par un savoir-faire impressionnant pour se faire engager dans la légion et accéder à un statut social plus élevé ! Mais à leur âge, il leur faudra fournir beaucoup d’efforts pour satisfaire de telles ambitions…
Accompagnés de leur « apprentie » Fenesis, les deux alchimistes poursuivent leur quête du savoir. Un soir, un forgeron vient proposer à Kûsla de s’allier pour fabriquer le légendaire acier de Damas. Piqué au vif, Kûsla réagit vivement ; c’est l’opportunité qu’il n’aurait jamais osé espérer. Toutefois… Toujours se méfier de tout le monde ! Dans une ambiance secrète et oppressante, les événements se précipitent...
Chaque page se dévore aussi rapidement que la précédente ! Le trait fluide et ombragé, les surfaces texturées par hachures ou autres motifs, tout comme les variations dynamiques d’échelles, aboutissent à un ouvrage esthétique et séduisant. Une belle création.
La complexité des premiers tomes paraît se dénouer, tant les personnages ont conquis le lectorat. En effet, l’efficacité du scénario reposant essentiellement sur ces figures charismatiques et troublantes, le plaisir de lecture atteint son paroxysme une fois passée les premiers écueils de la mise en place de cet univers fantastique. Un monde atypique, où la science se confronte aux traditions religieuses… Une belle série, touchante et passionnante.