Quatre ans après la terrible bataille de Sekigahara, Yuya Shiina une jeune chasseuse de primes est à la recherche du célèbre « Tueur aux mille victimes », le redoutable Kyo aux yeux de démons. La prime mise sur sa tête s’élève à un million de ryos, plus que ce que n’importe quel chasseur de primes peut rêver décrocher dans sa vie. L’homme serait en possession d’une épée d’un mètre cinquante de long, porte dans son dos le symbole de Taijitu (Yin et Yang) et aurait des yeux aussi rouges que ceux d’un démon. Lorsque Yuya croise le chemin de Kyôshirô Mibu, le jeune apothicaire arbore deux de ces particularités. Elle découvrira bien assez tôt que son flair était bon. Dans le corps de ce benêt facilement berné par la gente féminine sommeille le sabreur le plus redouté et le plus recherché de tout le Japon…
Série : Samuraï Deeper Kyo (Star Edition)Tome : 1/1Éditeur : Kana
Scénario : Akimine KamijyoDessin : Akimine Kamijyo
Genres : Manga, Seinen
Public : À partir de 16 ans
Prix : 10.25€
- ZOO
4.0Scénario
4.0Dessin
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Le synopsis du manga
La technique du meurtre au sabre du vent divin obscure
Série emblématique des années 2000 avec GetBackers et Enfer & paradis, Samurai Deeper Kyo fait sa réapparition en édition Deluxe.
Lâche, faible et pervers, Kyoshiro Mibu se veut le pharmacien de la paix et de l’amour malgré des capacités pharmacologiques proches de zéro. Il croise la route de Yuya Shiina, chasseuse de prime en quête d’un tueur légendaire, qui le confond avec sa cible. Elle recherche un dénommé Kyo aux yeux de démon, samouraï aux mille victimes, dont la tête vaut une fortune. Son Kyo est grand, trimballe un sabre surdimensionné, est affublé d’un symbole du yin-yang et ses yeux rouges vifs brillent de malice. On pourrait très bien y reconnaître la description de Kyoshiro si lui-même n’avait pas les yeux noirs et une attitude de lombric pouilleux. Kyoshira cache toutefois un léger secret. Face à un danger de mort imminent, il se transforme contre son gré en machine à tuer implacable. N’avait-elle finalement pas raison de l’identifier comme sa proie ?
Il a parcouru le chemin
SDK est la première série de l’autrice à bénéficier d’albums reliés. On y perçoit d’ores et déjà ses spécificités mais aussi des points faibles qui poseront durablement ses limites. Kamijyo Akimine prend par exemple plaisir à créer des personnages définis par leur faiblesse. Celle-ci, qui peut initialement prendre des allures de force motrice ou d’atout, se révèle terriblement prédominante dans leurs réactions. C’est ainsi leur trait de caractère principal qui les meut et qui les trahit. L’idée est belle mais induit aussi une délimitation puissante dans la profondeur de la bande, faire-valoir répétitifs tant qu’ils n’acceptent pas de se confronter à leurs traumas, souvent familiaux.
" Face à un danger de mort imminent, Kyoshiro se transforme contre son gré en machine à tuer implacable "© Kana, 2025 - Kamijyo Akimine
A-t-il tenu la distance ?
Malgré un amoncellement de mystères véritablement magnétiques, SDK souffre aussi d’une fin à rallonge dans laquelle s’enchaînent les affrontements automatiques, à la manière d’un reboot de Saint Seiya. Peut-être est-ce cet arc final qui ne permit pas à la série d’atteindre un statut aussi culte que ses camarades se targuant d’un anti-héros proéminent, reléguant la série à une nostalgie qui reste cependant bien méritée ? Peut-être est-ce sa tendance vraiment très marquée et immédiate au fan service qui l’ancra définitivement dans son époque de production ?
SDK n’est cependant pas dénué de qualités et sait notamment attirer l’œil. La quintessence du bad boy aussi puissant qu’arrogant, bien avant la salve coréenne moderne, est toujours aussi captivante. Immoral et instable, Kyo abat ses ennemis avec une aisance, une fluidité et une liesse qui ne laissent toujours pas de marbre.
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