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The Fable - T18

couverture de l'album

Série : The FableTome : 18/18Éditeur : Pika

Scénario : Katsuhisa MinamiDessin : Katsuhisa MinamiAuteur : Traducteur : Djamel Rabahi

Adaptateur : Docteur No

Collection : Seinen

Genres : Manga, Seinen

Public : À partir de 16 ans

Prix : 8.50€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis du manga

Afin de garder un oeil sur sa "soeur" dont les derniers agissements lui paraissent suspects, Satô récupère auprès de Kuro les données de la caméra installée chez elle. Il comprend ainsi que Yôko compte en découdre avec Yamaoka qui semble être l'assassin de ses parents. A l'entrepôt, la tension monte d'un cran quand arrive l'heure de la libération de Matsu. Yamaoka a-t-il réellement l'intention de rendre sa liberté à cet homme qu'il utilise depuis si longtemps ? Enfin, à Octopus, le patron ne pense plus qu'à mettre Misaki et Satô en couple, parfois au prix de quelques quiproquos...


La critique ZOO

The Fable, tueur en pause forcée, est sans le vouloir sans cesse mêlé à des histoires sordides. Ici, un gang mafieux faisant chanter des jeunes gens pervers. Katsuhisa Minami continue à nous surprendre avec ce récit décalé. 


Akira Satô (The Fable), tueur de génie mais limite autiste, profite de sa longue pause professionnelle forcée pour chercher à en savoir davantage sur Hinako, la jolie tétraplégique qu’il croise dans le parc en allant travailler (un emploi tout à fait ordinaire). Il veut l’aider dans sa lente rééducation solitaire. La jeune femme contribue par ailleurs à une étrange entreprise mafieuse dirigée par Utsubo : il dépouille avant d’éliminer les personnes ayant, selon lui, été trop gâtées par leur famille pour pouvoir apporter quelque chose de positif à la société. 
Katsuhisa Minami prend plaisir à faire se croiser les différents arcs narratifs qu’il concocte : Utsubo a pris pour cible Kainuma, un geek pervers qui travaille avec Sato et Misaki à Octopus, une petite agence de création et design. Kainuma fantasme sur Misaki et il a installé une caméra dans son appartement pour la mater à loisir. Et nous découvrons au cours de ce tome 10 que The Fable a déjà croisé Utsubo et Hinako il y a 4 ans, lors d’une mission. 

The Fable T.10

The Fable T.10 © Pika, 2022


Tout en développant cette intrigue entre thriller et histoire de gangsters, l’auteur n’oublie pas la bonne dose de loufoque qu’il met dans chaque tome. Satô nous apparaît une fois de plus sous un prisme le mettant peu en valeur : ses tentatives pour être agréable à Misaki sont pitoyables ; un de ses dessins au style très enfantin ayant été vendu à un client d’Octopus, le tueur se met une pression d’enfer pour en réaliser d’autres. 
A l’occasion d’un dessin à faire sur le Père Noël, le jeune tueur va avoir un long échange avec Yôko et nous en apprendrons un peu plus sur leurs enfances respectives. Là, on rebascule fugitivement dans l’émotion. 

Le dessin est toujours impeccable, pour les personnages comme pour les décors. Mais c’est avant tout le scénario qui fait l’attrait de cette série hors normes, cassant les codes du genre. 

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