Faire honneur à ce jeu vidéo du studio CyberConnect2 dirigé par Hiroshi Matsuyama n’a rien de fortuit tant il s’inscrit dans une des missions de la Japan Expo : souligner la fascination du Japon et de la France pour leurs cultures.
Des chiens anthropomorphes tentent de survivre à bord d’un char gigantesque comme une montagne de fer, perdus dans un monde résolument steampunk et en proie à une guerre totale déclenchée par une nation aux relents fascistes. C’est le point de départ de Fuga : Melodies of Steel, un jeu de rôle japonais (JRPG) à l’honneur de cette édition de la Japan Expo. Un point de retour pour être plus précis, car il est le nouveau maillon de l’univers étendu vidéoludique «Little Tail Bronx ».
© Hiroshi MATSUYAMA
Initié en 1998 avec Tail Concerto, ce cycle s’est surtout fait remar - quer en 2010 avec le fort sym - pathique Solatorobo : Red The Hunter qui empruntait intelligemment aux obsessions aériennes du cinéaste Hayao Miyazaki. Si Solatorobo […] versait davantage dans l’action, Fuga […] revient davantage aux fondamentaux du JRPG tactique avec combats mécaniques au tour par tour et gestion des paramètres qui ne sont pas sans rappeler la série Fire Emblem de Nintendo.
La continuité artistique, elle, demeure : Nobuteru Yûki, à qui l’on doit Les Chro - niques de la guerre de Lodoss, répond présent avec son trait attachant et identifiable. Il en va de même pour sa francophilie délirante, poussée ici à son paroxysme avec ses personnages lâchant fréquemment des interjections dans notre langue. Et pour cause : Yoann Gueritot, son game designer, est français. Sacrebleu
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