Quel meilleur terreau pour un jeu à rôles secrets qu’un univers faisant cohabiter humains, chasseurs de goules et créatures mangeuses d’hommes ?
Une guerre secrète oppose des créatures humanoïdes se nourrissant de chair humaine et une organisation chargée de débusquer et de tuer les monstres. Au milieu de ce conflit larvé, d’innocents humains tentent de survivre… à moins que leur cœur ne penche d’un côté plus saignant.
Qui est la proie de qui ?
Tokyo Ghoul, Bloody Masquerade est un jeu à rôle caché : chaque joueur se voit attribué secrètement un personnage – tiré bien évidemment du manga – appartenant à une des trois catégories, Humain, Goule ou Détective. La mission de ces derniers est d’assassiner une goule. Mais ils ne jouent pas collectifs, le premier qui tue gagne seul la partie… à condition de cibler juste. Les humains ont des objectifs un peu plus subtils basé sur la collection de cartes de même couleur. Si, en début de leur tour, un personnage humain a en main 3 cartes vertes, il gagne immédiatement (et seul). Sinon, il doit attendre la fin de partie et, peut-être, faire partie des vainqueurs en remplissant son objectif secondaire. Quand aux goules, la subtilité est encore plus fine puisque leurs conditions de victoire sont les plus liées au manga : l’affamée Lize Kamishiro gagne en trucidant un humain, Toka Kirishima, qui déteste les membres du CCG, doit tuer un détective, et l’ambigu Shu Tsukiyama a pour objectif d’assassiner une goule.
© Don’t Panic Games
Et il existe aussi des goules moins portées sur la consommation de chair humaine qui doivent collectionner les cartes rouges ou jaunes.
© Don’t Panic Games
Poker menteur ou petits meurtres entre amis ?
La mécanique du jeu est simple : en début de partie, chaque joueur a en main 3 cartes qui peuvent être de couleur rouge, bleu, jaune ou verte, qu’il va échanger avec ses adversaires au travers de déplacements dans différents plusieurs lieux dont les conséquences peuvent être fatales, qu’il s’agisse d’accumulation de jetons soupçons ou d’exécution sommaire. La partie prend fin quand un personnage est assassiné ou si la réserve de soupçons est épuisée, et c’est là qu’on détermine le(s) vainqueur(s)… quand il y en a. Car les conditions de victoire peuvent être amusantes et particulièrement tarabiscotées dans certaines situations où des personnages humains amourachés d’une goule vont tout faire pour que celle-ci survive, quitte à se sacrifier en se faisant passer pour un amateur de viande crue et ainsi se détourner de tous soupçons. Il faut un peu s’accrocher pour la compréhension des règles, mais un fait est assuré : plus on est nombreux, mieux c’est ! La guerre des goules ? No comment.
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