Apothicaire, mais aussi servante dans le quartier des femmes du palais Impérial, Mao Mao va faire face à de nombreux mystères.
Adaptation des romans de Natsu Hyuuga, Les Carnets de l’Apothicaire nous ont enchantés dès le premier tome en mélangeant une enquête tortueuse et menée avec brio à des personnages hauts en couleur. La série reprend les dessins illustrant les romans pour donner vie à ses personnages, ce qui explique la similitude entre les deux séries de manga Les Carnets de l’Apothicaire, une seconde étant sortie en cette fin d’année, portée par Mana Books, scénarisé par Natsu Hyûga et Minoji Kurata.
© Natsu Hyuuga / Shufunotomo Infos Co., Ltd. © Nekokurage, Itsuki Nanao / SQUARE ENIX
Ici, Nekokurage illustre avec brio la Chine ancienne et lui donne une véritable existence à travers ses planches. Quant à Ikki Nanao, il met en scène une Mao Mao aux multiples facettes, jouant sur les codes de la cour autant que sur l’enquête. Mais c’est avant tout dans son sens de la narration que la série a su trouver sa place au fil des volumes. Les enquêtes sont brillamment découpées, une première partie dans un volume, la fin dans le suivant, créant de ce fait un cliffhanger particulièrement saisissant. Les mystères s’enchaînent et ne se ressemblent pas, évoquant tantôt les romans classiques du Juge Ti, tantôt des énigmes plus modernes. Les ressorts narratifs que sont l’obsession de Mao Mao pour les mystères et les plantes donnent du charisme et de la présence aux personnages. Au fil des tomes, Les Carnets de l’Apothicaire ont su continuer à nous enchanter tout en distillant mystère après mystère pour continuer de nous donner envie d’avancer.
ZOOManga11
Seinen
Historique
Suspense
Haut de page
Votre Avis