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14-18 - T4 : La Tranchée perdue (avril 1915)

couverture de l'album La Tranchée perdue (avril 1915)

Série : 14-18Tome : 4/10Éditeur : Delcourt

Scénario : CorbeyranDessin : Jérôme Brizard, Etienne Le RouxColoriste : Jérôme Brizard

Collection : Histoire et Histoires

Genres : Aventure, Historique

Public : À partir de 12 ans

Prix : 14.50€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs4.5
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Le synopsis de l'album La Tranchée perdue (avril 1915)

De retour d'une escapade, à la recherche du « repos du guerrier », Arsène et Jacques dépassent leurs lignes et tombent par hasard sur la tranchée ennemie faisant face à la leur. À leur grand étonnement, elle est déserte. Prévenu, le commandement ordonne une incursion par voie de tunnel. Pierre et Jules, désignés pour cette mission, découvrent au cours de leur progression un étrange objet cylindrique.


La critique ZOO sur l'album La Tranchée perdue (avril 1915)

C’est une des meilleures séries parmi les nombreuses sorties sur la Der des ders. Cette saga suit huit amis originaires du même village et raconte leur enfer au quotidien dans les tranchées. Ce quatrième volume s’attache davantage à faire entrer leurs compagnes en scène. Toujours dans un récit au cordeau et un graphisme aveuglant de violence.

Arsène et Jacques, deux hommes d’un groupe de huit amis appelés dans le même village pour partir servir la France dans les tranchées, font le mur un soir pour prendre du bon temps avec des filles et dans la boisson. Faut bien oublier un peu l’enfer. À leur retour, ils se trompent de tranchée et finissent dans celle des Allemands ! Pendant ce temps, les compagnes languissent au pays…

Cette série est rondement menée depuis son entame. Si l’on pouvait avoir des doutes sur sa capacité à garder du souffle au fil des huit tomes prévus, le bilan est rassurant à mi-parcours. On suit avec beaucoup de réalisme le calvaire des Poilus, leurs maigres consolations, les forces qu’ils vont puiser au plus profond d’eux-mêmes pour tenir.

Graphiquement, Etienne Le Roux atteint des sommets de violence dans le récit qu’il doit mettre en image. Son trait est à la fois cru quand il croque les scènes de tranchées et se fait poétique quand il s’immisce dans le quotidien des compagnes, pour qui l’attente est chaque jour un peu plus insoutenable. Son dessin de haut vol est délicatement mis en couleur par Jérôme Brizard.

Peu de séries sont parvenues à décrire avec autant d’humanité et d’émotion le quotidien des Poilus et de leurs belles restées au village à les attendre interminablement. Le récit mené tambour battant par Corbeyran, scénariste de renom, supporte le paradoxe entre un dessin dur et réaliste et une mise en couleur qui apporte de la douceur. Vivement la suite.


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