« Au fond, personne ne croit à sa propre mort, et dans son inconscient, chacun est persuadé de son immortalité. » Sigmund Freud
Dans un futur proche, un monde pas très lointain du nôtre, la technologie a remplacé les dieux, morts dans l’oubli général. L’humanité avance dans le vide et se réfugie dans les bienfaits de la technologie. Une femme réincarnée par son mari et devenue immortelle rejette ce statut. L’entreprise qui emploie le chercheur voit dans cette expérience l’ouverture d’un tout nouveau marché très lucratif, le commerce de l’immortalité.
L'odeur des souvenirs
Scénario : Alexandre de MotéDessin : Alexandre de Moté
Genres : Science-Fiction, Sentimental
Public : Tout public
Prix : 25.00€
- ZOO2.5
Scénario
2.5Dessin
2.0 - Lecteurs0 critique
Le synopsis de l'album L'odeur des souvenirs
La critique ZOO sur l'album L'odeur des souvenirs
Dans un futur où une entité suprême gère tous les aspects de la vie des citoyens, un homme va tout tenter pour retrouver son amour disparu. Et faire revivre celui-ci dans le corps d'un androïde. Cette étrange bande dessinée d'anticipation offre une réflexion sur le couple et l'immortalité intéressante, mais difficile d'accès.
Dans un futur proche, la société doit obéissance à La Famille, entité toute puissante qui gère le moindre aspect de la vie de ses citoyens. Vous n'avez même plus à vous donner la peine de choisir votre conjoint. Un homme, chargé de développer une technologie de résurrection dans des réplicants, va être obsédé par l'idée de faire revivre sa femme. Mais il est difficile de faire accepter à une personne son retour à la vie, quand celle-ci a trouvé dans le suicide la seule solution à son mal de vivre.
Cette histoire d'anticipation interroge sur la liberté de vivre ou de mourir de tout un chacun et la résistance individuelle à un pouvoir tout puissant. Les conséquences possibles sur la société d'une telle résurrection sont malheureusement évacuées. Le récit se concentre sur un homme censément ravagé par la douleur, mais qui apparaît froid et sans émotions malgré la dureté du récit. Seule sa femme semble posséder un brin de vie, elle qui souhaite tellement mourir.
Le dessin, en noir et blanc, est très particulier. Sa composition en hachures donne un effet de répétition étourdissant à ces 120 pages. Probablement plus adapté à un récit court, ce dessin intrigue et interpelle, avant de devenir une suite de cases assez plates. Cette impression est accentuée par l'absence quasi-totale de décors, les portraits étant largement privilégiés.
Prendre le contre-pied des récits d'anticipation basés sur l'action était une bonne idée, mais l'auteur est tombé dans un dessin trop épuré et un récit trop bavard pour être pleinement appréciés.