Niklos Koda - T11 : La danse du diable

Un nouveau cycle s'ouvre pour Niklos Koda. Refermant quelques chapitres de sa saga, Jean Dufaux maîtrise la magie noire comme un diable et séduit toujours, appuyé par le dessin pur et nostalgique d'Olivier Grenson.

Niklos Koda a dû transgresser le tabou absolu pour sauver sa vie et celle de sa fille. Il a invoqué le démon du VIe Livre et usé de la magie la plus noire. Tout le monde converge à présent vers Shanghai pour assister à l'impensable : la mise aux enchères pure et simple de son redoutable recueil de magie.

Jean Dufaux prétend commencer un nouveau cycle avec son héros mystique Niklos Koda. En réalité, il bat seulement le jeu et redistribue les cartes de tarot pour insuffler un nouveau souffle à sa saga ésotérique. Les anciens ennemis sont vaincus mais l'intrigue repart de plus belle ! La stabilité mentale de la fille de Niklos, brièvement possédée par un démon dans le cycle précédent, commence notamment à inquiéter sérieusement le lecteur.

Le style graphique d'Olivier Grenson ne laisse pas indifférent. Bercé d'une certaine nostalgie, il revêt ses personnages de traits fins et mélancoliques. Le ton du récit en devient très romantique, particulièrement dans la confrontation finale entre un ancien déporté juif et son bourreau nazi.

Il est impensable de se jeter dans ce nouveau cycle de Niklos Koda en méconnaissant les clés des précédents tomes cependant l'envoûtement de Jean Dufaux et Olivier Grenson y opère toujours. Il reste à savoir si le sort continuera de faire effet dans les tomes à venir ou si cette incantation aurait dû s'interrompre plus tôt.