ZOO

Le Linge sale

couverture de l'album Le Linge sale

Éditeur : Glénat BD

Scénario : Pascal RabatéDessin : Sébastien Gnaedig

Collection : Les Intégrales

Genres : Humour, Polar / Thriller

Public : À partir de 16 ans

Prix : 19.50€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    3.5
  • note lecteurs4.0
    1 note pour 1 critique

Le synopsis de l'album Le Linge sale

Dans la campagne angevine, près de Cholet, Pierre Martino découvre qu’il est cocu. Armé d’un fusil, il se rend au motel où sa femme et son amant ont l’habitude de se retrouver, bien décidé à les répudier sauvagement. Mais, dans sa précipitation, il se trompe de chambre et tue le mauvais couple ! Après vingt années passées derrière les barreaux, Martino a purgé sa peine mais il a toujours la rage au ventre. Il a eu le temps de la ruminer, sa vengeance... Son ex-femme, aujourd’hui remariée avec son amant, vit dans sa famille, les Verron, des marginaux, dans une espèce de décharge à la sortie du village. Des parasites notoires, voleurs de poules et habitués aux petites combines. Martino pourrait la laisser à cette vie misérable mais ce serait trop charitable. Lucette et son mari doivent payer. Et toute leur famille doit y passer…


La critique ZOO sur l'album Le Linge sale

Il a passé vingt ans derrière les barreaux pour avoir trucidé par erreur un couple qu’il a confondu avec sa femme et son amant. Dans Le Linge Sale, Martino revient au bercail pour régler ses comptes. Rabaté offre un polar campagnard en signant un scénario brillant. Au dessin, Sébastien Gnaedig fait dans une ligne claire un brin sommaire mais le tout tient bien la route.

Pierre Martino a les crocs. Après avoir loupé sa femme qui le trompait, il revient à Cholet pour rattraper son erreur et, au passage, exterminer la famille entière. Pas question cette fois de jouer petit bras. Lucette, son ex-épouse, a épousé Gérard Verron qui lui a fait des mouflets. Une vraie famille Groseille les Verron, avec papy et mamy chefs de meute, le beau-frère et le fils ainé qui carburent au gros rouge et au petit jaune. Ils trafiquent, maquillent des voitures, stockent les micro-ondes tombés du camion. Pas des gros méchants mais des grandes gueules qui ont la main leste et la moralité niveau moins vingt.


Martino a préparé son coup. Il eu le temps. Il est prêt le Machiavel du bocage et il tisse sa toile autour des Verron. Il va y avoir du rififi chez les ploucs, des freins qui lâchent, des accidents malencontreux, des hasards qui étonnent le Gérard. Sauf que dans toute mécanique il peut y avoir un grain de sable qui se glisse et fout tout en l’air.

Pascal Rabaté s’est bien amusé à raconter cette vengeance en France profonde. On sent que Audiard et Vautrin l’ont inspiré sur le choix des formules, le rythme des mots et ses personnages. Rabaté a des formules qui feront date, « il faut se séparer ensemble » ou « on appelle ça des indigents, des velléitaires, moi j’appelle ça des nuisibles ». Il revendique le suspense, la pirouette inattendue, le coup de théâtre de derrière les fagots. Rabaté a réussi.


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Commentaire et critiques (1)

note de la critique de L'historien

4.0

Dans cet album, Rabaté remet le couvert de la comédie satirique et criminelle, avec un art de la situation et du dialogue tout à fait réjouissants.

Le 27/10/2014 à 23h08